Les écologistes sont autocentrés sur la planète Terre, car à l’échelle de l’univers elle n’est rien.

Rien n’est plus triste que de voir une personne triste.

Donnez moi des sous, et je vous amuserais en faisant un tour d’Europe. Ça vaudra mieux pour tout le monde parce qu’on n’est pas près de changer les choses avec vous. Vos révolutions ne cassent pas des briques. Je peux mener une vie trash et punk rien qu’à moi, comme dans la chanson. Et mystique et romantique, comme dans un conte de fée. Les cigarettes que j’ai acheté chez l’épicier à Boulogne étaient bourrées de strychnine je crois. Je pourrais aller de ville en ville en train, et je vous ferais voyager à ma manière. J’irai me recueillir sur la tombe d’Anneliese Michel.

Quand quelque chose de sordide a lieu, les premiers sur place sont les écrivains.

Les neurones sont des agents de communication entre le monde extérieur et notre corps.

Métaphysique du gaslighting.

Quels que soient les actes commis, si une personne envoie des informations sans culpabilité à une tierse personne, son cerveau va les analyser comme telles. Cette personne court même un danger pour son cerveau à ne pas les voir de manière rassurante et neutre. Ce sont bien les neurones qui traitent les informations donc le danger est réel.

Pascale Cougar, la complice du projet satanique, était venue me voir en 2002 dans mon appartement (elle était à l’époque professeur de Lettres au lycée Paul Cézanne) et m’avait parlé des œuvres au programme écrites par les rescapés de la Shoah. Elles m’en avait longuement parlé sans que je sache pourquoi et m’avait dit que ces rescapés éprouvaient tous un sentiment de culpabilité très élevé.

Le projet satanique a sans doute débuté dès les années 90 quand j’étais un adolescent très mignon au lycée Vauvenargues, notamment durant l’année scolaire 97 / 98. Dès l’année suivante, je notais un comportement pervers en latence dans le foyer familial, que je décidai ensuite, après que mon innocence ait été sujette à des questions incessantes, de quitter.

Le corps vivant.

Tes lèvres sont une céramique humide
Un hospice où entrent des pensées complexes
Elles sont le tain féroce d’un miroir absent
Ton corps a une prestance qui semble bâtie de lettres
Elles fusionnent avec une rocaille d’os
Mobile et fine, qui décide du mouvement du corps
Ce bloc symbolique et réel est un cerveau
Doux et subtil, autant que visionnaire
Des houles de sentiments le portent
Rigidifiés, dans une maison d’os.

Le monde étron.

Des étrons pleuvent sur des saucisses
Des endimanchés chantent des étrons
Des cerveaux en forme d’étrons chantent des chansons
Le monde étron vomit de la merde
Les hommes étrons puent et coulent sur le sol
Leur merde odorante et oxydée
Ce monde passif fait des yeux doux dans un horizon de merde
Le monde merde se fait des piqûres de subutex sur des rails de trains
Le soleil fait pourrir la merde et les cadavres
Tout s’oxyde et devient infect
Le monde est devenu un talus de merde
Un monceau d’immondices
Tandis que de douces bêtes ont fui cette infection
Et d’autres laissées à l’état de cadavres
Les pattes en l’air, rongées par la vermine
Ayant pris de droit le monde abject

Je précise que vous n’avez jamais filmé cela, vous en auriez été incapables, car cela va contre votre complot, contre votre désir de déprécier la vie, votre aversion du sens de la poésie dans ce qu’elle a non pas d’isolé, mais hors d’elle même. (Je fais du Blanchot…)