L’empire véritable.

Mon Dieu, elles ont pris toute la saveur et la profondeur de Florian, toute sa plus fine pureté pour produire le pire des crimes pensables. Une telle atrocité n’a jamais été vue de par l’histoire, une telle atrocité mon Dieu… Je sais que leur punition sera sévère. Fais que la pureté l’emporte sur le mal, car tes enfants véritables batiront ton empire.

La vérité d’un visage.

Je voyais sur son visage
Une perfection de traits
Elle était l’élément
Dans une proche vérité

Je savais qu’en toute construction
On élabore avec ce sentiment
Ce silence omniscient
La production et le savoir

Le silence qui est ce coton
Du prince véritable
Celui dont l’armature
Est stable comme une fermentation

Nous étions seul et parlions
Devisions dans l’engrais véritable
J’étais la foison suffisante
Les paroles émergeaient dans un engrenage

Ni fleurs ni jachère
Nous étions la vérité qui s’efface
Nos intentions unies
Seules nos phrases étaient l’amour équitable

Cessez le mal, et la chenille deviendra papillon, disait un poète.

La sincérité.

Vous en avez marre de toute cette agressivité ? Vous voulez des poèmes, doux, sereins et nébuleux ? Vous voulez que la poésie enlace vos esprits, découvre vos tempes et fleurisse la fragilité de vos émotions ? Vous voulez que l’amour, lent fusionnel et durable s’empare de votre corps, vous balance lentement dans une sérénade profonde où vous seriez ce poids léger, qui ne pense plus qu’à son extension, ses saveurs d’une belle nature, omnisciente, son appréhension directe de toute simplicité, des matières, des matériaux environnants ? Vous voulez cela ? C’est ce que je vis tout le temps ! Vous voyez on théorise ce que l’on veut, mais qui l’on est est une essence indistincte et profonde.

Une origine.

Elles sont tombées amoureuses de moi et ont voulu me porter secours par instinct maternel, mais comme elles ne pouvaient pas le faire – je ne suis pas leur enfant – elles ont voulu reproduire l’enfant que j’étais pour lui porter secours. On est dans la folie totale. Et elles prennent l’autre pour leur mari pour cette raison là. Mais ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’on voit que le désir maternel est égoïste, car elles n’ont pas pensé à celui qu’elles aimaient, mais à celui, hautement hypothétique, qu’elles voulaient avoir à sa place.

Tu m’emmerdes Florian.

Une perte de vitalité peut parfois apporter une croyance en l’amour excessive. Or la vitalité ou l’intériorité n’est pas exactement cela. Elle est une acception de la réalité, parfois difficile, et ce qui la construit peut passer par d’autres sentiments que celui-là. L’amour ne doit jamais envahir tout le chemin du réel car il comporte alors des risques de méprise. Il se fait que chez certaines personnes qui ont beaucoup de capacité d’acceptation une sorte d’unité d’amour peut sembler exister, comme chez moi, mais cela peut être un mythe ou une perception exagérée également.

L’imprévu.

L’imprévu est ce qu’il y a de plus beau dans le parcours d’un enfant, ce qui échappe à tout programme ou à toute emprise, et son indifférence puis sa malice face à cela. De manière générale il se fait seul et tire le meilleur de lui-même s’il devient original. Nous aurions sinon affaire à des communautés aixoises et consanguines comme je l’ai connu et que j’ai dépassées. Le dépassement est toujours de sa propre initiative, il n’est jamais inculqué, il ne le peut pas, même si par le plus curieux des hasards des proches ou des parents ont pu avoir de cela en eux. C’est donc du côté des amis quand ils ont été choisis qu’il faudrait voir des similitudes.

L’élévation.

Un peuple éveillé sait reconnaître ses propres intentions, et il se doit de savoir quand elles sont méchantes, égoïstes et absurdes. Car le commerce nait de cela, le mauvais commerce, les barricades, l’individualisme ou les gurus à la noix. Un bébé peut être en ce sens le comble de ces diverses tares et les reproduire à son tour, transmettre ces fausses valeurs. Le mieux serait d’élever soi même sa progéniture, comme reflet de soi ou du meilleur, plutôt qu’en réagissant à la manière du troupeau de fiel.

J’ai chassé le dragon 🐉 héroïquement et j’ai bonne mine.

Je me mets du soufre dans le nez tous les matins et cette délicieuse odeur se sent sur moi.