La civilisation semble parfois énigmatique. Elle œuvre et grandit vers un idéal qui s’éloigne toujours plus, sans cesse plus inaccessible. Le progrès qui la stimulait l’éloigne de ses fruits désirés. Comme une mère dont le courant emporte son ourson, elle est impuissante à sauver ses enfants. Elle part à la dérive. Son rêve devient plus fort à mesure qu’elle s’en éloigne. Elle devient impuissante et songeuse, puis colérique. Son rêve lui échappe parfaitement.

L’empathie.

Le mystère de l’empathie restera à jamais obscur pour le profane. Comment diable pourrait on dire quelques mots à quelqu’un sans grincer des dents ou avoir un petit projet derrière la tête ? Ce mystère inéluctable provient du fond bestial de l’homme, que certains s’acharnent avec force à résoudre métaphysiquement. Mais quelqu’un qui n’a pas d’immanence en lui-même et ne sait contempler les choses pour elles-mêmes ni s’aventurer dans son véritable moi est condamné à ne pas résoudre cette énigme. Il est parfaitement impossible dans une civilisation du travail d’y parvenir. Et la liberté des mœurs agravera cela à une vitesse vertigineuse.

Une société désempathe, pernicieuse et infantile aura tout intérêt à croire en ce qu’elle n’est pas. Son carburant, comme tout rêve de grandeur et toute idealisation, est un processus de deculpabilisation. Cela lui permet de mal agir en prenant la posture du bien. On peut imaginer de grands manipulateurs insensibles pour guider cette grande illusion.

Barbarie.

Cest uniquement la violation de la loi qui les excite et strictement rien d’autre. C’est la parfaite civilisation du crime.

Le pessimisme peut parfois atteindre un tel seuil qu’il devient d’une nécessité vitale d’être optimiste. Pour l’optimiste naturel, tout est un bonheur, il aime tout, apprend de tout. Aucune relation bizarre et perverse ne s’établit entre lui et le monde. Il pénètre son corps avec joie tandis que tant d’autres esprits biaisés ressassent leurs travers et leurs paradoxes. Pour lui tout est joie, même l’offensive. Il est libre des problèmes métaphysiques tarabiscotes que des esprits intranquilles et comparatifs veulent lui insuffler.

Cezanne est jaloux de moi.

Cezanne a toujours été jaloux de moi. J’ai pris son visage en photo au terrain des peintres où il apparaissait clairement. Ce peintre aurait aimé être moi, il a décidé de se venger. Jamais il n’a perçu comme moi l’environnement aixois. Il aurait aimé, mais les peintres sont condamnés de toute façon. Ils doivent immobiliser une image, ils ne sont pas fluides. Cezanne m’a toujours jalousé. Il n’a pas su se libérer d Aix-la-Maudite que nous connaissons tous les deux, et ses échappées ne sont jamais allées aussi loin que les miennes.

Leur entreprise a été de vouloir rendre jaloux celui qui n’est pas jaloux (ce qui rend extrêmement jaloux, car la jalousie désire sa fin), soit celui qui ne se compare pas, aussi parce qu’il est unique et est un Seigneur.

Comprendre sa personne donne un air énigmatique, tandis que ne rien avoir saisi à celle ci donne un air ordinaire.

Et les autres hommes les suivent selon l’instinct de fornique et car cela leur fait bien plaisir de se venger plus ou moins sur une victime innocente.

Elles ont fait un pacte avec le grand Jaloux de son fils (et d’autres membres de ma famille peut-être ainsi que des « amis » parait-il) uniquement pour me saborder car elles étaient jalouses aussi. Tout cela suivant leur instinct reptilien tout comme leurs pratiques ou leur instinct de poules pondeuses qui les a trompées, ou leur volonté de se soumettre au géniteur parce qu’elles pensent que tout vient du géniteur dans une famille et qu ainsi elles me ressembleraient. Voilà leur progressisme…