Mojave ghost.

Month: mars, 2023

Rives Un fond de violence est nécessaire à ce piètre mondeVous avez menti sur la trajectoireCeux qui ont effacé la douceur ont conquisDes territoires qui n’ont rien d’insalubre Vous ne possédez rien de cette maigreurOù le monde s’élime avec ce qui n’a pas de finSoyez prudent avec celui qui passeEt observe le bâtiment Les dérives […]

Construction. La marche sur le perron est une antreOù s’exaspère ce qu’il y a de plus sérieux. MaisLa découpe est si bien faite qu’il y a encore les tracesDes ciseaux et des tailles contrefaites. Des formes élancées adviennent dans la fulguranceD’une autre beauté, plus ancienne, quand on construisaitAvec les mains encore des blocs et des […]

Poème de la liberté Je suis libre de ces mots dont le sens m’indiffèreJ’ai levé les arbres de leur souche et ils dansentJe marche sur l’échine du diable et conquiersLe bruit viscéral des pâles qui tournent Cela n’est plus que le mouvement d’une héliceCela mange le froid et les couronnes des palissesJe suis exténué de […]

Novembre (Moser) Ces deux statues ont une robe d’hermineFigée dans ce brun, figé dans un regardStylisé qui ne dit rien La promesse entre les arbres est un ciel brun livideC’est l‘automne que les habits évidentC’est la vie quand elle se figeLa neige qui touche les cimes Ces visages blancs défient l’inaudibleLe secret des feuilles et […]

Jeune fille sous un arbre en fleur (Moser) Je suis au fait de moi-même, eurêka Je suis dans ce noir et blanc si frêles et beauxEt tellement évocateursOn dirait des petites nappes de sucreEt toute la réminiscence du monde me revientMon enfance et les milles mappemondesNon vous voyez je suis déchirée de sincéritéMes bras s’ouvrent […]

La Bonne Société au Sophiensaal (Engelhart) Leur parure est un assemblage de légèretés Qui plait aux hommes sommés de graissesEt d’odeurs malingres relevées de parfumsLeur haine de la pureté est à son combleQuand après le diner ces hommes les égayentElles s’enfouissent dans des légèretés sainesPour accueillir la corruption et le règne du malElles sont mauvaises […]

Chanteuse-moue. (à M.-F.) La sale rue et l’effort de ne rienLaisser présager que les grands blocsEt les dolmens qui sauvent d’une ruineDans la pollution ton orfèvrerieNe désire rien que bouder Le palais n’a pas été construit Dans les marges d’une félicité virtuelleTu es sauve comme les fissures des créneauxLes plages de béton où les béancesNe […]

Cannabis Tu es mon ami comme une nuit solaireUne nuit qui s’use et qui est éphémèreDans la main de la tendre épouse Dans le chenal et le bras des séquoiasCe qui n’existait pas vraimentA l’envergure d’un delta Mais mange dans la main l’amiCar rien n’existe.

Vérité. Tu es seul tant et si bien que le noir est toutTu vois ces emphases de printempsCe sont des spores qui aiment la tragédieEt toutes les époques réuniesTu es une ère qui touche et sublimeDans tes mains est le magazineEt toute l’élucubration du mondeC’est vrai qu’il n’y a qu’une seule seconde

Chemin de nuit. Mon désir d’absolu ne s’obtient pasAvec ces morceaux de fer ou ces mauvais cerveauxIl est une plaine clémente où tout est si bienHarmonisé dans la tempérance du temps On obtient tout dans sa fondrièreLes secrets, et les plaisirsVraiment il est tout ce qui vous convient Le bonheur plein est la nuit.