L’idée d’une civilisation reptilienne ne peut reposer que sur la technique, car à l’état de nature elle ne tiendrait en vie que quelques jours, tel un papillon. Le problème est que la machine risque rapidement d’être plus intelligente qu’elle ou bien qu’elle risque de bugger sans qu’on n’ait plus aucun moyen ni aucun savoir antérieur pour la réactiver.*

*Le problème du stockage de la mémoire est très révélateur en ce sens.

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Le cerveau reptilien est principalement axé sur la compétition et la comparaison. En dehors de cela on peut dire qu’il n’a aucune existence autonome.

Les interactions sociales (texte d’humour cinglant)

Si un cerveau isolé s atrophiait au bout de deux jours, mon cerveau devrait être plus petit qu’une graine de sésame. Mais il l’est un peu je crois, atrophié*. Ça vient peut-être du Zyprexa. Les interactions sociales, les soirées que vous passez ensemble, si vous regardez bien, vous demandent beaucoup d’énergie, pour un résultat superflu. En fait vous pourriez logiquement parler à un eucalyptus ou un lampadaire et arriver au même résultat. Tout n’est qu’une affaire d’entretien neuronal.

  • Bizarrement c’est le social qui a atrophié mon cerveau, mais je suis un cas unique, hélas. Vous vous souvenez, un cyborg expérimental construit initialement pour servir de cobaye et d’appât.

Il y a un avantage à ne pas avoir été prévenu de la méchanceté humaine : grâce à cela on est devenu gentil.

Florian met en garde contre la maison de Satan.

Quand l innommable a été atteint à ce point, plus encore qu’avant 45, les éléments semblent entrer en furie, quand l’impensable est devenu le commerce du monde entier, l’occupation de chaque humain, il semble qu’une erreur fondamentale ne puisse aboutir. Quand l’horreur irrigue le monde, quand l’humain, frappé de folie, est réduit au comportement des premières bestioles des premières ères, à celui des delateurs d’enfants lors de la seconde guerre, alors je vous le dis en vérité, les générations ne passeront pas. On ne construit pas un temple avec du fumier, bien qu’il puisse encore cimenter les pierres. Mais votre fumier est d’une autre nature et ce n’est pas un temple qu’il cimente, à moins que ce ne soit celui de Satan. Dieu n’aime pas Satan messieurs dames, c’est son ennemi de toujours. Satan lui a déclaré la guerre en le défiant, et Dieu dans sa clémence, a répondu à son défi avec justesse. Il eut envoyé un Messie pour réparer le mal ainsi qu’une humanité perdue. Des gens pourraient causer des holocaustes agricoles face à une telle infamie et l’humanité perdre parfaitement la raison. Des chanteuses, chanter la gloire de Satan devant un auditoire. Mais le mal ne construit rien de stable, car il repose sur un abri de fortune. Et rien ne résiste aux réactions naturelles et aux agissements du Seigneur, quand le mal souverain s’est emparé des esprits. Ne tentez pas de vous raisonner, car Satan ne produit aucun fruit, et les graines qui germeront, celles que vous avez semées dans le mal, réveilleront les démons. Ne tentez pas d entendre raison à votre folie, ne tentez pas de corriger la vérité, car vous avez semé le mal parmi le monde.

Le réel a eu lieu.

On a du mal à croire que ce soit vrai, ce que des jeunes filles font avec un grand père et un escroc depuis des décennies et qu’aucune d’entre elles ne soit allée me voir mais ait seulement ricané à la place. On ne peut vraiment pas dire que le réel n’ait pas eu lieu. Quelle bizarrerie mon Dieu, quelle grande et immense bizarrerie, comme on me l’a déjà dit. Quelle incommensurable bizarrerie. Un profond vertige s’est emparé du cosmos qui est resté sans voix peut-être, face à une telle énormité censé fonder le nouveau monde que je nomme parfois la termitière. Quelle singulière bizarrerie, quel singulier comportement que celui de l’humain. A t-il toujours été ainsi ? On a peine à le croire, que ces gens là batifolent et font leur art et leur travail parmi de telles anomalies. C’est fort étrange, et je ne me sens pas moins étranger au monde que vous ne devez l’être. Croyez-moi, j’habite pleinement le cosmos et je doute fort que vous puissiez reproduire cela avec une telle genèse messieurs dames. Sincèrement.

Monologue d’un homme multiple.

Qu’ai je dit, qu’ai je fait, quel esprit s’est fourvoye en moi ? Est-ce une entité étrangère qui m’a pris de court, et qui a pris possession de mon corps ? Qui donc parlait hier soir, en plus que moi-même ? Quelque chose d’autre est-il entré en moi, ou bien ma voix a t elle pris celle d’une parole extérieure, qui circulait autour de moi ? Était ce parfaitement moi, ou bien y avait-il d’autres circonstances encore ? Un concours de circonstances, ou bien une réalité établie, ont-ils pris, à tort ou à raison, une voix qui n’est pas toujours la mienne ? Suis-je bien l’auteur de mes propos ? Ou bien était ce encore une ruse que je me suis lancé, à moi-même ou bien mon auditoire ? Était-ce nécessaire ou bien superflu ? Eus je dû resister, ou bien n’y avait il rien d’autre à faire ? Dans la cacophonie de mon existence des voix apparaissent, qui sont parfois l’être profond que je suis, et d’autres fois bien moins, ou bien sont elles toutes moi-même ? Après tout, il y en a toujours à qui l’une d’entre elle convient.

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La vérité est qu’on ne peut pas parler à des nazis. Seuls ceux qui sont, pardonnez moi, radicalement de mon côté pourraient entrer en communication avec moi.

Vous avez fait le choix de contrôler et de décider de la totalité de mon existence, avant que d hypocritement vous demander pourquoi des problèmes ont pu survenir dans ma vie privée, sans une seule seconde vous sentir responsables ni vous demander si vous auriez aimé qu’on fasse de même avec vous. Et dès que je m’en suis sorti par moi-même, vous en avez porté les mérites à quelqu’un d’autre. Si cela n’est pas de la manipulation et l’égoïsme, alors qu’est-ce donc ?

N’oubliez pas que vous jouez avec l’intimité la plus lointaine d’une personne et les fondements de la nature humaine et non sur des enfantillages comme on a pu l’entendre. La situation internationale aurait dû prévenir certain.es de cela et de la gravité de la situation ainsi que les impacts qui ont eu lieu sur l’intégrité de mon corps depuis des décennies.