LES PLAINES DE L’AMOUR
Laissez-moi me recueillir plus longtemps encore
Le vent tourne sur la charte que j’ai fixée
Sur le sens véritable, sur les panneaux que j’ai montés
J’ai réussi à faire une citadelle de ces vents rageurs
Et cet amour était mon salut dans un monde d’ignorance
L’éternel seul se délecte du vent du large
Car j’ai permis aux véritables ailes du soir
À la sérénité d’entrer dans les vasques et les paradis
J’ai bâti des étangs dans l’enfance des écuelles
Et les fruits nouveaux sont restés immortels
Dans un mirage que je savais irréel
Le lieu de ces sens comme des alluvions
Des magnificences comme des uniques beautés
Les tours déjouent les complots de toujours
L’être se multiplie en de nouveaux visages
Les renards sont mignons de ne plus avoir
A s’obstiner sur les lisières lointaines
Le temps en suspens et l’abeille douce
Étreignent l’écorce et disparaissent
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[…] Car Satan fut mort et les brebis furent libres. […]