Bébé cadum*
- Ah il manque la première syllabe. Bon..
Bébé cadum*
Je rêvai ainsi que songe natif
Et passai le balais sur tout désastre
Mon revoir était une suite d’étoiles
Ma courrone une épine maquisarde
Des rayons becquetaint des lézardes
J’étais sur une suite rocheuse de hasard
Quasiment toutes les modes, tous les courants
Traversaient mon âme languissament
Stable ainsi qu’un bel animal, je me souvenais
Des paysages Suisses que je distinguai
Au loin, dans les tranquilles vallées
L’amour surencherissait*
Mes affections neurologiques (car c’est de cela qu’il s’agit en fait) peuvent me faire calmement faire les cents pas, plutôt que d’être calmement alité. Cela n’exclut pas des tendances à la bipolarité. Par exemple ces derniers jours, j’ai surreagi à certaines situations difficiles, mais c’est peut-être en partie dû à la canicule.
J’en connais une aussi à la radio qui surenchérit !
Je suis un homme de la rue, mais je n’ai jamais été un voyou, je suis un homme d’extérieur, mais dans un monde intérieur, j’avance aux côtés des devantures, et parfois dans la pleine nature.*J’ai une connaissance singulière du monde, chacun la sienne. Chacun cultive ses radis, chacun cultive midi à quatorze heures. Certains avancent en groupe, d’autres non. Tout le monde avance, ou vit seulement. C’est un mystère, le rythme cardiaque. Le cœur est ainsi fait qu’il bat et que nous devons vivre.
Il est perdu à jamais et il est absolument impossible de le réécrire. Il n’était pas ou peu en écriture immanente. Quelle infortune…*
Superbe poème que j’ai écrit hier soir pour clarifier ou effacer toute cette mauvaise journée ou mauvaise période et qui a été perdu, oh non…
Quel malheur ! Quel malheur ! Je viens de perdre un sublime poème que j’avais écrit sur le Dieu Mars, quel malheur, quel infortune lecteur, quel malheur !
Je crois que la secte satanique réagit à mes poèmes pour faire bénéficier une tierse personne de mon travail. Il va falloir que j’abandonne complètement.
Léon était un puma en cage. Tous les visiteurs disaient : « sois heureux », « évade toi », « sors de ta cage ». C’était l’attraction principale du zoo. On disait qu’elle portait bonheur et que le puma leur délivrerait ses pouvoirs s’ils récitaient leurs mantras. Certains disaient avoir été guéris, d’autres non. On ne savait pas grand chose de ce mystérieux puma, ni d’où il tenait ses pouvoirs. Certains disaient qu’il était immemorial, d’autres un enfant fugueur, d’autres encore une divinité.