L’aspect terrible de l’amour.

On voit aussi la personnalité d’un écrivain à la qualité de ses écrits, et notamment en amour. Quand ses poèmes sont terribles comme les miens ou ceux de César Pavese, on peut s’attendre à ce qu’il soit bien différent des autres.

L’ignoble dans la civilisation.

Ce qu’il y a de plus ennuyeux au monde, c’est quand on dit à haute voix ce qui ne devrait pas être dit. C’est l’origine de la perversion. On peut tenir des propos banals et nécessaires, mais faire commerce de cela est ignoble.

L’écrivain étrange.

On voit absolument tout d’un écrivain à ce qu’il écrit. Cela nécessite qu’il soit un écrivain, qui est la première chose. Ensuite viennent l’intérêt et l’intensité, qui parlent à tous. Mais si l’écrivain est mystérieux, toutes sortes de conjonctures s’installent. Les gens peuvent, peu à peu, se mettre à sauter sur la tête.

Un mystère siégeait dans une opale *
C’était la réalité, qui traversait
Et courait sur un terre plein sauvage
Mais habillé d’une lune forestière
La ville était un lit de béton
Et les ruelles semblaient des avenues
Les façades des bâtiments des serres
Dans le sérieux et la morte sculpture
Des gens et des femmes qui circulaient
Le divin était mort mais il me restait
Une fond lancinant de poésie
Des solstices dans les mains
Et des bravoures intérieures

  • Rien à voir avec l’autre.

La nuit est arrivée, je vais mieux. Enfin mes gènes de loup (façon de parler) sont rassasiés, je ne souffre plus de cet horrible jour (en disant cela un doute survient et me rappelle que la nuit peut-être intranquille), cette horrible lumière diffuse et poisseuse qui assomme les gens. Enfin la nuit, la stabilité, la passion, la bonne humeur (le doute persiste).

J’entame la période de variabilité d’avril. Je suis un homme de saison, adapté au temps. Mars et avril sont en général des mois variables et changeants après une stabilité hivernale. J’écrivais peu à cette période là il y a des années, je restais sidéré par la variation, changeant et instable. Les mois précédents sont plus érotiques étrangement, et l’été, la période estivale, je vous le dis car c’est le cas pour vous aussi, est la saison morte de l’érotisme en raison du temps (pourquoi je parle de ce sujet, car le poète érotise le réel). L’été est une saison morne souvent, mais l’on peut y trouver quelques confusions et hébétements.

On peut résumer 90% de l’activité humaine au profit (qui comprend la préservation de soi je précise, voire des profits positifs) ou à la destruction. Le reste sont des idées pour essayer de changer cela, et parfois du sentimentalisme. Et rien n’y changera jamais. C’est une fatalité absolue (j’en suis la preuve irréfutable, mathématique), que l’humain est totalement inapte à autre chose. Je suis pourtant l’un des derniers optimistes, soit qui considère l’existence de manière optimale sans désespérer, en quel cas il s’agirait de pessimisme.

L’amoureux ivre.

Ses lèvres impassibles tramaient un canevas
Dont les roses fleurissaient ailleurs
Un monde muet où de grandes fleurs
Se perdaient dans un silence vainqueur

Il n’y avait de désert qu’une instance profonde
Où nous étions de concert avec chaque seconde
Nous nous réalisions dans un semblant d’irréel*
Pourtant que nous fumes ensemble sur terre

Nous menions une vie bien ordinaire, simple
Comme des animaux accourent dans les lisières
Et méditent lentement dans le temps en suspens
Oh nous étions dans la réalité première.

  • Ou bien vous préférez « dans un sentiment irréel » ?
  • Le fumes du vers suivant est intéressant oui. Voyez y un lien avec une certaine stupéfaction de la réalité.
  • Arrête de commenter tes vers comme Lamartine.
  • Tu n’as plus de café pour demain.
  • Arrête de les faire rire ils vont croire que tout va bien.
  • Ô lac suspend ton vol.
  • Mais d’ailleurs c’est pas Rimbaud qui commentait les vers de Lamartine ?
  • Ah j’avais pas compris.

Tu veux faire quoi plus mon fils plus tard ? Soliloque.

Pas besoin de mettre les fachos en prison, vous faites leur travail à leur place.

Un ignorant est condamné à apprendre, un sachant a la liberté de tout comprendre.

L’écologie est l’idée qu’il y a une pureté quelque part dans un monde corrompu.

Il n’aime pas même apprendre. Il aime enseigner sa vérité.

Plus vous me causez de tort, plus vous grandissez ma postérité.

L’animal a dégénéré lorsque sa période de reproduction est devenue permanente.

Rien n’attire plus les gens que le sordide.

Quand le cortex cérébral ne comprend plus, le cerveau reptilien prend la relève.