Ô mathématiques célestes.

Il n’y a pas de lettres dans la nature, contrairement à ce que tente de faire croire un certain intégrisme contemporain (les poulpes qui écriraient des lettres), sans doute pour laisser présager que l’on peut écrire un récit biologique, mais des chiffres, comme en témoignent les divers cycles, ou bien les cernes dans les troncs d’arbres qui se forment chaque année. J’étais un bon élève en mathématique sauf avec madame Espitalier qui officiait dans ce collège de satanistes qu’était le collège des Prêcheurs à Aix-en-Provence (je parle de beaucoup de professeurs qui étaient peut-être inclus dans le projet de la haine dont j’ai été victime). Cette énergumène de madame Espitalier dépassait ce qui était au programme pour les élèves (ce qui est illégal), ce qui fait que j’eus de mauvais résultats en mathématiques en cinquième et en troisième lorsqu’ils furent bons en quatrième avec un autre professeur. Cependant je prenais des cours particuliers qui respectaient évidemment le programme scolaire national et j’eus d’excellents résultats au brevet des collèges, comme ceux des meilleurs élèves de la classe en mathématiques.

Figurez vous qu’au brevet blanc, cette madame Espitalier, qui m’avait habitué aux mauvais résultats, s’offusqua que j’eus une excellente note et m’accusa d’avoir copié sur un bon élève de la classe en mathématique lors de l’examen et lors même que j’eus une meilleure note que lui. Ce à quoi je rétorque aujourd’hui : diable, mais où est la logique mathématique ?

Les forêts.

Ce n’est pas tant que j’aime la nature, c’est que… dans la nature il n’y a pas d’humains. Voyez vous je ne peux pas dire que je corresponde aux arbres, ils me sont parfois étrangers. Mais là où il y a des arbres… il n’y a pas d’humains. Il suffit de rester parmi eux et vous verrez, tôt ou tard, moyennant quelques artifices… humains… ils vous seront de bonne compagnie. Les plaines et les déserts sont rares, et on y est un peu à découvert, mais les forêts… les forêts sont recluses et ouvertes à la fois. Elles peuvent sembler austères, mais restez-y, et les forêts vous le rendront… sortez-en quand la nuit tombe, acheminez vous vers les villes. Oh il put y avoir des villageois heureux… Mais revenons aux arbres… ils sont stupides et sourds, muets, certains disent qu’ils ont des yeux, ou des oreilles, comme les murs, certains disent qu’un arbre cache une forêt, mais rien de tout cela n’est vrai, si vous êtes bien en un endroit, vous l’apprécierez… même sis à la terrasse d’un café, où je fus déjà bien seul et… même avec une autre personne… chose très ardue… oh oui, qu’il est complexe d’y être à son aise, c’est tout un art… que je sais encore manier… c’est un peu comme dans les forêts… il faut être distant et lointain… mais les yeux des humains, il y en a partout… à tel point que je fais des forêts mes terrasses, et que j’y converse… avec des arbres !

Pourquoi ils dénigrent un être augmenté s’ils veulent être augmentés, et pourquoi dénigrer une personne si on veut la reproduire ?

Extrait du livre de la tranquillité.

Il y a deux sens au mot clivage, et l’un des deux est un don que je possède. Il s’agit d’immédiatement être en phase avec telle ou telle pensée, opinion ou simplement tel état d’âme, telle situation, tel état d’esprit. Le problème, c’est que je ne suis pas toujours en phase et n’adhère à rien.

Je n’ai rien contre l’art I.A., je le reconnais immédiatement et il a son charme. J’ai souvenir – j’espère qu’il est faux ou incomplet – que des milliardaires de chez Christie’s n’arrivaient pas à distinguer l’art I.A. de celui humain lorsque que je l’avais reconnu rapidement sur un petit écran.

Je ne bois presque jamais de vin, mais seulement de la bière, c’est l’alcool le moins toxique et le plus spirituel.

Augmenter la force physique entrerait peut-être en contradiction avec augmenter la force émotionnelle et intellectuelle, je me demande ce que cela donnerait.

Les meilleurs avec les meilleurs… Pas la peine de faire une sélection naturelle. C’est beaucoup plus beau comme ça.

Si vous saviez à quel point je suis plus heureux que vous, à quel point tout ce que je suis est la définition de la sagesse et du bonheur, et à quel point tout ce que vous êtes va en sens inverse. Ça donne le vertige…

L’humanité en deux phrases.

Ces pauvres humains auront détruit l’unique et dernier prototype qu’ils voulaient reproduire. Quels cons…