Je reconnaîtrai l’engagement* de certains envers moi, et strictement rien de plus. L’art ne sera pas même mentionné, car il me semble qu’il n’a aucune valeur dans cette histoire, qu’il reposait sur un pilier frauduleux amenant à sa disparition. Le sentiment que j’éprouve sera le seul juge et la seule valeur.

  • Plus ou moins désintéressé, mais c’est une autre question à laquelle il n’est pas nécessaire de répondre. L’engagement sincère dira-t-on plutôt. Mon annotation est inutile.

Le totalitarisme s’établit par la démocratisation du crime.

Que s’est il passé ?

Que m est il arrivé ? Qu’est-ce donc que toute cette histoire ? Qu’ai-je dit ? C’est une histoire singulière dont tu n’as parfois pas souvenir. Tu n’as rien fait mais pourtant cela existe. Tu es innocent, mais fais attention de ne pas te compromettre. Tu es impuissant, mais tu as du pouvoir. Fais attention, et puisse Dieu permettre le moins de dommages et préserver la tranquillité et l’entente sur Terre, car cela ne me revient pas tout à fait.

Le sectarisme ne sera jamais véritablement religieux, mais là où je rencontre quelques difficultés, c’est avec le christianisme*, car il s’agissait bien d’une secte initiale. Était ce une deviance ? Contrairement au judaïsme ou à l’islam, les chrétiens furent les seuls à prétendre à l’incarnation de Dieu sur Terre, et non à un simple prophète ou Messie. Jésus était-il donc aussi extraordinaire que moi ? Ou bien avait-il, tel le bouddha qui luttait contre des forces ennemies d’une autre manière, un quota de persécution tel qu’on lui accorda cette grâce ?

  • Ou le boudisme, qui était une secte hindouiste, on y reviendra.

Le progrès a peut-être amené l’humain à nouveau en l’an 40, mais avec ses nouveaux apports. Il y a des périodes de transition qui sont fructueuses, et d’autres qui stagnent. Le progrès actuel a permis le principe du leurre, car la barbarie est le premier moyen du progrès*. La science peut le soutenir, le confondre, le rendre crédible.

  • Preuve en est qu’à la première découverte que l’on fait, tous pensent immédiatement à son usage militaire.

Les tordus.

Les tordus donnent parfois leur avis ou leur conseil de bon sens. Habitués aux énormités, ils ont perdu l’ensemble de la nuance, de la fraîcheur et la jeunesse. Ils ne savent plus détecter l’humour, la joie et l’innocence. Iels boudent, et procrastinent dans leur pensée. À défaut de savoir étoffer ou reconnaitre la nuance, la poésie et la joie, et parfois une délicieuse gravité, iels s’engouffrent dans des principes et des pratiques barbares qui leur sont familiers. Cela peut sembler surprenant parfois au vu de la belle allure de certaines.

Nietzsche précise qu’on peut faire dire à la science absolument tout ce que l’on veut*. C’est pour cette raison que l’on a à juste titre prouvé que l’humain était bienveillant, après des années d’études, lorsqu’on aurait mis quelques jours à prouver qu’il était malveillant.

  • J’ajouterais à condition que les intentions soient honnêtes, les intuitions respectables, sans cela on retomberait dans des barbarismes qui refont parfois surface dans la culture populaire.

Brassens est ce brave homme qui a tant démoli les honnêtes gens. Il les a massacrés gaiement, toute sa vie, dans la joie et la bonne humeur. Lorsqu’il n’avait pas le talent musical de Brel, il redoublait de répétition dans son massacre. Et pourtant on l’aime, lorsqu’il m’ennuie un peu personnellement. J’ai du respect pour son entreprise de destruction, monotone, mais pourtant semblant prévaloir d’un monde meilleur. Ne s’est il pas ennuyé lui aussi à nuancer son mépris pour ces honnêtes gens ? On dirait que non. Son moteur devait être justifié, je n’ai rien entendu en ce sens dans sa biographie. Il y a des gens qui font vocation d’une œuvre monochrome à l’objectif incertain, et on les aime pour cela, on les reconnaît. Ils sont des balises. Ils sont à tel point répétitifs qu’ils pactisent clairement avec ce monde là qu’ils présument coupable.*

  • Vous remarquerez comme je fais un peu exprès d’exagérer le portrait, étant habitué à des extravagances bien plus graves que celle là.

Il n’y a aucune raison que l’activité nerveuse gouverne l’intelligence, sauf chez une catégorie très spécifique de personnes. L’intelligence modèle le réseau nerveux, c’est elle qui gouverne tout, et c’est par elle que tout se libère.*

  • Ce n’est pas la peine de vérifier en faisant une étude, mais vous pouvez le faire. Évidemment Science et avenir pourra sortir une étude qui s’y oppose, mais ce que j’ai dit est absolument vrai.

Un empathe, ou un super empathe reconnaît immédiatement le mal absolu et ses conséquences. Il n’est pas étonné un seul instant de ce qui peut advenir d’un tel individu qui l’incarne, des dégâts immenses qu’il peut occasionner. Il ne pourra jamais être surpris de la somme de destructions et de mensonges, des conséquences désastreuses du mal radical. Ce qui l étonnera toutefois, c’est que certains n’y aient strictement rien vu.