L’ère de la pollution mentale est celle de l’approximation et de l’amalgame pour tous, celle d’une ère faussement sociale, mais étriquée comme un nœud de bois. C’est l’ère des pervers et des manipulateurs au pouvoir et d’une libération avortée. Celle où repose la figure d’anciens génies, mais où plus rien ne figure de cet acabit et de l’excellence, celle d’une puanteur maquillée, celle où des escrocs malveillants se font passer pour bienveillants. L’ère du laid, du faux, du malodorant. Cette pollution est à l’image d’une mer de plastique qui se donne de grands airs. L’ère des non dits, des jeunesses perdues, l’ère putassière. Il y en a bien encore pour relever le niveau et chanter cette merde, mais combien de véritables génies pour la sublimer ? Il n’y a presque plus d’esprits transcendants, mais une interminable pollution, relevée de toutes parts de fausses promesses, une course à l’effondrement, des nerfs solides pour combler tout cet amas négatif de pollution. Une misère sous des habits mensongers, de faux discours, une perversion latente sentant le petit, le renfermé. Des porcs et des menteurs pour incarner cette misère et cet échec, des relents foireux pour semer de maigres espoirs de vingt quatre heures à peine, et le génie et la qualité qui disparaissent à vue d’œil, comme la fonte des banquises qui alarme les impuissants. C’est que le système cosmique, pour ceux qui y croient, a été atteint, du fait de la tournure des humains agissements, et le véritable redressement, si je puis dire, ne passera que par celui qui a les clés du cosmos en main.