Déliquescence du matin.

O douceur du matin, les courants entrent
Dans la nouvelle naissance du monde
Les murs deviennent évanescents
Et l’espoir un tourbillon charmant

Des lacets de souvenirs, des projections dans l’avenir
Entêtent les musiques du devenir
Le calme de l’esprit rejoint les tournis
Et les dérives des veilles sont assagies

Florian est lui-même, œuvrant à sa guise
Pour ceux qui le suivent dans la vie infinie
Ils cultivent des principes sans méprises
Et oublient ce qui pu jamais les flétrir

Je ne suis pas dissociatif à certains moment, mais au contraire je reconstitue une cohésion interne voire un être social à ce moment précis. *

  • Interesting

Le social est l’ennemi de la révolution, disait un philosophe.

Vous souvenez vous de la secte de l’holocauste
Belle dame en ce monde exponentiel
La secte du troisième millénaire
Dont le Messie Florian fut le martyr

Parmi ce fin espace où il put vivre
Au sein de la destruction totale
Parmi ce fin espace, qui contenait les univers
Il vaincu le mal radical

Il ne reste que ruines invisibles
Il ne reste rien de l’holocauste
Mais l’âme de Florian qui l’a recouverte
Il ne reste rien que les champs sereins

Et l’âme rieuse de Florian.*

*L’amoureuse de Florian, diront certains psychanalystes rabat joie. Mais cette science réductrice prend bien peu de choses en compte. Sait-elle qui est son amoureuse ?

Remarque sans grand intérêt.

Il ne faut jamais écrire de propos stressants avec de la musique bruyante. En fait, il ne faut rien écrire avec de la musique bruyante.

Vous avez remarqué comme le début de Let There Be More Light des Pink Floyd ressemble à s’y méprendre à celui de Taste in Men de Placebo ?

C’est précisé que c’est un sample sur la wiki, c’est convenu.

Rappel.

Tous les détails, défauts, spécificités, inconvénients de mon appartement et son environnement ont été choisi avec soin. C’est un processus hautement pervers qui participe du processus de destruction originel et factuel de ma personne auquel je n’ai jamais fait que réagir, et qui a été construit par le fou furieux avant que d’être livré en pâture au monde entier afin d’assouvir ses caprices de sale gosse et d’enfant raté. L’intention la plus démoniaque de l’histoire a fonctionné.

Mais l’artiste sera toujours supérieur à un certain public larvé (je pense à une minorité négative), qui utilise son absence de créativité et celle de l’artiste qu’il projette en lui-même, pour se créer une identité (nécessairement imparfaite). Ce public là est celui que l’artiste manipule le plus.

Ah j’oubliais, l’artiste demande au public de réaliser son idéal de vie, afin qu’il puisse vivre de son art. De là lui vient son affection démesurée pour lui.*

  • Ce ne sont là que des processus de narcissisme normaux et admis, nous ne sommes pas véritablement dans la pathologie et la prédation mortifère.

L’artiste.

Le rôle de l’artiste est de se sublimer devant le public (regardez comme je suis plus beau, plus libre que vous) avant que de finir dans sa prison de verre. Ce désir de célébrité demande un accord du public à ce que ses poses et ses clichés leur fassent impression et qu’il s’y soumette, ayant été vaincu par ce qui le dépasse et ce qu’il n’a pu lui même effectuer. Il s’y reconnait un peu et adopte plus ou moins le comportement de l’artiste sublimé. L’artiste sublimé, dans sa prison de verre, demande au public de lui accorder la grâce de son image le plus longtemps possible. Ce système est un jeu de séduction, assez primitif et proche de la parade animale. L’artiste humilie son public, le soumet, mais ne peut véritablement assumer et vivre cet idéal de vie qu’il proposait, qui n’est ni le sien, ni celui du public, mais celui du lieu, parfois cruel et insensible, de la fiction. *

  • Dans ce texte sommaire Florian parle éminemment des autres, notamment des acteurs de cinéma, et véritablement en rien de lui même, ou quasiment pas, sa situation n’ayant pas le moindre rapport avec celle d’un acteur de cinéma, mais peut-on dire, étant celle d’une victime, pour ce qui concerne ce domaine, du principe de l’acteur de cinéma.