Une société de contrôle punit des délits mineurs lorsqu’elle a affaire à des délits majeurs, comme mettre une main au cul d’une femme volontairement dans le métro (ce qui en effet n’est pas très glorieux).*
21 décembre 2017, 14 mai 2017…
Je vais pas les ennuyer tant que le gouvernement est en place, c’est pas mon genre. Je vous souhaite une bonne réussite, une bonne croissance, une belle cohésion nationale et un rayonnement à travers le monde pour redonner ses lettres de noblesse à la France, ce si beau pays, empli de contrastes et d’histoire nationale et universelle.
Ca peut tout aussi bien être hasardeux pour sa date de naissance, comme on l’a vu ailleurs. Cependant je vous conseille de vous rallier à ma cause. Rejoins-moi si tu tiens à ton âme.
. Ce sont des journaux indépendants Florian, leurs journalistes n’ont pas tous le même avis.
. Ah oui.
. On t’a pas appris ça à l’école ?
. Si mais madame, certains m’envoyaient des articles ciblés, à partir desquels on pouvait dès lors douter de la cohésion d’ensemble du journal.
. Ah.
Il n’y a rien de plus stérile que de prêcher un monde meilleur parmi les reptiliens. Laissons donc, comme de tous temps, les reptiliens aux reptiliens, et l’élite à l’élite. Pour la guerre, peu importe, nous sommes foncièrement incompatibles. Quelle aille bon train et fasse bonne mine, la guerre, oui, la guerre, qu’elle dégomme des reptiliens et fasse grand dommage, ça m’est parfaitement égal. Qu’elle tue innocents, puisque seuls les reptiliens en sont responsables, et moi nullement, que la guerre tue, et qu’on fasse commerce malsain des victimes pour prêcher son égoïsme, peu me chaut. Je n’ai rien demandé, et ne suis responsable de rien, qu’on tue autant qu’on festoie, je n’y suis pour rien.*
L’activité nerveuse, qui est la résultante des situations et de la situation d’ensemble d’une personne, s’entretient avec ses pensées. Les deux interagissent et communiquent ensemble. Un être humain est responsable de lui-même.
J’ai vu bien loin, étrangement loin, mon cerveau. Ce n’était pas le mien. Ma pensée est la mienne, ma délicate pensée, mais il y a un cerveau qui n’est pas le mien. A vrai dire vous ne devez rien chercher en moi de mon pouvoir. Tous les souvenirs que j’ai, toutes les actions que j’ai faites ont eu pour objectif que je les livre un jour sur le devant de la scène. Je suis débile, bête et méchant, un vrai faune disent parfois certains, mais tout ce qui m’a emporté, parce que je suis aussi une subtile fée de lumière, une essence volatile, eh bien je suis amené à vous le montrer. Je n’ai jamais rien créé, jamais rien dit, jamais rien fait. J’ai eu une vie modeste et normale, j’ai eu des joies et des souffrances. Mais toutes mes actions, tous les faits que j’ai retenus, je vous les montrerai. Je suis guidé par autre chose. Je ne suis plus moi-même à l’heure qu’il est, je dirais que je suis cette subtile essence et ce faune, emporté ensemble vers leur destination, et qui naitront dans le présent que je vous offrirai, et dans les vérités que je vous prouverai.
Un peintre est encore plus un martyr qu’un poète, son travail bien plus ingrat et difficile. Il faut aller sur le terrain, il faut subir le temps, ce temps éternisant, cet environnement qui ne se contente pas d’une simple capture, et éventuellement les moqueries et les jets de pierre des enfants. Van Gogh et Cezanne ont dû beaucoup souffrir. Je vous dirai clairement un jour pourquoi Cezanne me jalouse et quelle relation il entretient avec moi* : c’est moi l’Aixois (en partie), et qui suis monté à Paris qui aie réussi de son vivant. C’est du lourd et avec de nombreuses anecdotes. Tout ce que je peux vous dire est que j’aime moyennement ses œuvres à part certaines qui se rapprochent de l’expressionisme ou du cubisme.
J’ai toujours pensé à la victoire des canards de la fin de la chanson Bike des Pink Floyd. C’est une véritable mythologie personnelle pour moi. Vous voyez. Syd Barett était une génie bien sûr.
Le poids de l’histoire, variée et riche produit deux paradoxes, bien que son accessibilité soit initialement sûre. Premièrement la nécessité de continuer à faire partie intégrante de l’histoire et donc du temps, demande des formes de changements. Deuxièmement cette abondance de faits objectifs devient une source de faits subjectifs. Il y a deux coupables : le temps et l’évolution. La nécessité de faire table rase devient parfois nécessaire, tout comme le serait le crédit de la parole des aînés. Un tel réseau de complexité nécessite une parole claire, une logique et une simplification, une marche à suivre, mais qui là encore risquent d’occulter et de brouiller des pistes. Les rectifications peuvent à leur tour être la source d’interprétations diverses. Que reste t-il alors ? Un sens de l’intuition fondamentale peut-être, un génie venu d’ailleurs, impliqué tout autant qu’indifférent ?