La télé réalité pourrait être une définition du fascisme : mettre la réalité à distance, manipuler la réalité. La réalité étant hautement dangereuse, la manipuler est jouer avec le feu le plus corrosif qui soit. Mon corps entier y appartient et c’est là l’origine de mon fameux décalage. C’est là aussi peut-être l’origine de la magie : la réalité décalée, manipulée. La réalité hors de soi.

L’individu tentait pendant toutes les années 2010 lors desquelles je ne l’ai quasiment jamais vu à Paris – je garde de très mauvais souvenirs des rares occasions où nous nous sommes vus -, l’individu tentait donc d’inverser symétriquement les personnes : tu n’as pas de cœur, tu ne changeras jamais, je suis trop mystérieux pour toi disait-il sur des forums. Il a gâché des relations réelles que j’avais, engagé des gens pour me discréditer et créé un forum pour cela. Il a également travaillé de concert avec d’autres connaissances pour essayer de me faire tomber. Il tentait de reproduire des événements que j’ai fait, comme une séance de photographie. Toutes ses activités étaient uniquement orientées vers cela, qu’il cachait, et j’en ai de nombreux souvenirs. Sa hantise permanente était que je réussisse, et je le remarquais quand je le voyais. Il était instable et stressé, incompréhensible et mal poli comme je l’ai toujours connu.

Pourquoi Baudelaire plaît il plus aux jeunes que Rimbaud et bien qu’il témoigne d’avantage de problèmes d’adultes ? Parce qu’il est d’avantage dans des ambiances bien définies que Rimbaud qui est dans la poétique pure, plus difficile d’accès pour les jeunes.

Mois de septembre 2024 réhabilité.

Il y a une chose qui est plus fanatique encore que le pire des fanatismes : c’est la vérité immuable.

Le véritable drame ne contient aucun désespoir ni aucune malice, il est l’étincelant Florian, le surplus de vie, l’irradiante éternité, le colapse des âmes sensibles, la tourelle parmi toutes les nations des dieux qui ont existé et qui ont peine à croire qu’un être comme Florian puisse habiter les lieux : c’est qu’il n’a pas leur orgueil, entre autres qualités qu’ils n’ont pas !

Je connais certains analystes basiques de la poésie qui ne perçoivent pas son aspect vivant. Ils marmonent des choses prosaiques qui ne concernent qu’eux mêmes. Il n’ont rien du délire de la poésie. Ce sont des matérialistes sans magie. Et quand on lit leur œuvres créatives : c’est désespérant, triste et morne.

Poésie.

Vienne le beau mois d’avril
J’irai au cimetière cueillir les fleurs des villes
Dans une atmosphère stérile
Je cueillerai les bris éternels des îles
À jamais condamnées, à jamais je serai un instant
Parmi les gens qui ne sont plus
Schopenhauer disaient d’eux qu’ils n’avaient rien perdu
Je les trouve bien dociles, et charmants
Et tranquilles comme des âmes stoïques
J’irai au bord des villes et du néant
Cueillir la rose infantile de la sagesse
La démiurge proche du vide
La belle demeure des naïves coursives
Où Walser aimait partir.

Les psychologues, le personnel judiciaire, les philosophes et les littérateurs connaissent bien l’âme humaine. Mais il en est dont on n’est pas prévenu de l’usage qu’ils vont en faire : les littérateurs.

Une population fanatisée croit rarement aux propos de ses chefs. Ce qui l’anime, tout comme ceux-là, c’est le désir enraciné de régler ses comptes avec toutes sortes d’ennemis imaginaires, fruit d’un lent et profond ressentiment. C’est alors le règne des passions tristes plus encore que des croyances erronées. Très peu de gens croient aux idées qui sont véhiculées, preuve en est qu’ils les refusent sans le savoir la plupart du temps. Là où la contradiction règne, c’est un désir infantile qui prend son essor, une envie d’en découdre et de se suicider.