C’était le lycée où on habitait.

Je comprends que vous soyez jaloux qu’on ait fait autant d’œuvres sur moi. Je serais mort de jalousie aussi à votre place, rassurez-vous. Mais ne gâchez pas tout pour cela.

Rendez vous le 7 mai, car le sortilège que j’ai lancé frappera comme aucun n’a jamais encore frappé. Il est actuellement dans les instances karmiques des plus hautes sphères. Ce n’est pas moi qui en décide.

L’individu le plus dangereux de l’histoire, la bête 666, s’est servi d’un enfant hasardeux et des pires penchants de l’humain pour parvenir à ses fins et peut être détruire l’humanité entière. Prenez vos armes, protégez vous et préparez vous à l’apocalypse car j’ai vu de nombreuses fois ce qui adviendra.

Les chants de Maldoror est un livre complet, il y a presque tout dans ce livre. Pour le contexte ou l’énoncé les gens semblent parfois oublier que c’est un adolescent de 20 ans qui s’amuse qui a écrit ce livre. Il y en a même qui prennent tout cela au sérieux.

Une femme me disait « Arrêtez de me dire que je suis parfaite cela est vraiment superficiel, je suis imparfaite et c’est cela qui m’apporte des avantages ». Florian lui répondit : « Soit madame vous avez dépassé le sens commun et vous êtes affranchie des préjugés. Vous êtes libre et émancipée. Et bien savez-vous ce que je fais quant à moi ? Je dépasse votre dépassement et je vous le dis en vérité : vous êtes parfaite ».

« Si tu n’ouvres pas la porte à l’erreur, comment veux tu que la vérité entre ? » C’est une phrase d’un sage. Ainsi me suis-je souvent trompé avec de charmantes alliées (ou simplement de charmantes personnes), et ma découverte de leurs intentions véritables fut d’autant plus belle. « L’erreur aiguise le sens de la vérité », c’est une phrase de Florian.

L’antagonisme est le dépassement de l’agonisme, soit le conflit. Agonisme, le concept du conflit, d’où agonie, le conflit final entre la vie et la mort.

En fait ce n’est pas cela, ce serait transagonisme, mais ça existe pas. Ce n’est pas ant au sens d’anti ici, mais au sens de face à face.

Bien sûr le reproche ultime qu’un manipulateur a à vous faire, c’est sa finitude. C’est de cela dont nous sommes tous coupables : sa finitude. Mais nous le sommes aussi, nous allons mourir aussi, et l’égalité, comme toute forme d’égalité, consisterait à l’admettre. N’est ce pas ?

À ce soir nuit, viens me recouvrir de tes mystères
J’aime la lumière du jour
Mais aime plus encore, souvent
Le recours que tu operes

Tu es parfois terrifiante, s’il on y pense
Mais s’il on y pense autrement
Tu es un baume qui s’applique sur mon cœur
Les rires sont plus surs
Neuroleptie naturelle
Tu amputes tendrement la lumière
Et mets ton velours sur des muselières

Parfois tu ennuies
Mais tu sais distiller mieux que le jour
Ce qui éveille certains animaux
Et certains attraits que l’on voit mieux que le jour

Tu ne diminues pas toujours
Les passions et les espoirs
Tu dissipes d obscurs couloirs
Et mène vers un lieu mutique et sourd
Où l’on perçoit mieux certains contours
Et savoure plus de soleils qu’il y en a le jour !
*

  • J’ai terminé par des vers antiques, car j’ai perdu le fil. Mallarmé disait qu’il n’y a jamais de hasard dans le vers antique.