Comment l’utopie projette du vide sur l’avenir.

Le principe du rêve immanent est pur et autonome, il se suffit à lui-même, se nourrit. C’est le principe de l’immanence, être sa propre nourriture, sa nourriture sans condition. Or s’il on projette ce rêve dans un avenir, la courbe qu’aura fait ce rêve l’aura décharné de sa substance, et son lieu d’atterrissage, une jachère, comme le tableau qui figure dans mon appartement. Une terre désolée, morte, là où les enfants ne rêvent plus, comme dit la panthère. Cette trajectoire, cette projection – car toute projection ne voit pas ce qu’il y a à l’arrivée, dans la réalité brute – ne restitue rien du rêve, il se consume en chemin, et atterrit sur une terre qui n’a jamais eu cours ni lieu. Il se crashe et la brûle, laissant des matières mortes, à moins qu’il n’y ait plus même de matière. La poétique que j’ai pu relater à propos de cela – les terres désolées – n’a pas lieu non plus, elle n’existe que dans la poétique, et pas ailleurs. Celle que j’ai écrite sur les lieux de rêves n’existe qu’en soi aussi. La vérité est que la poésie ne peut servir que soi-même ou d’autres à une échelle réduite, elle n’est pas un programme, elle se décharne si elle est utilisée, et si elle est subtilisée, elle détruit, car l’essence de son désir qui était amour – je suis amour – devient alors destruction, rapt, viol. L’essence de la poésie est floue, et n’existe que dans l’immanence, ce qui est produit par soi, ce qui vient de soi, ce qui s’entretient par soi, arrive par soi. Le reste est capitalisation, projection et désastre.

Saviez-vous qu’après les attentats du 11.09, Saddam Hussein a appelé Georges W. Bush pour lui dire : « Nous allons enfin pouvoir nous réconcilier en luttant ensemble contre le terrorisme. » ?

Moralité.

Il ne faut jamais écouter un pervers narcissique, c’est une usine 🏭 à mensonges.

🤷‍♀️🤷‍♀️🤷‍♀️

Être un peu méchant avec une personne qu’on aime, et donc qu’on jalouse, c’est normal et c’est une bonne chose. Mais être uniquement méchant, ça s’appelle le sadisme, et c’est une bien mauvaise technique pour soi. C’est masochiste tout autant, puisque détruire la personne qu’on aime ou qu’on voudrait être, c’est se détruire, c’est se suicider. C’est erroné, comme vos théories. Cela génère le nihilisme, la guerre, le mal, l’ignorance, le malheur aux générations. Vous êtes bien étranges, vous avez tout inversé, et l’amour a fichu le camp. Regardez il est parti. Ils sont partis, le beau, le bien et le vrai. Il reste l’inverse, et vous le savez. Mais merci quand-même. Je savais que j’étais terrible, mais pas à ce point là. On dirait que vous m’avez légèrement surestimé. Mais je le sens en moi, je suis vraiment terrible.

Vous avez transformé le drame en comédie…

Le mythe de Calgon

Mes chaussettes avaient été séparées de la boule originelle de ma machine à laver et elles ont retrouvé leur moitié hahahaha !

Sauf ? Sauf ? Marceline Desbordes Valmore* ! Vous voyez les filles que vous êtes bien ! Alors ?

  • Elle débordait d’amour. Ah qu’elle ne vint me déborder dans ma couche !*
  • Très drôle Florian.

Après l effroyable pause du romantisme français*, des courants majestueux le remplacerent à toute vitesse : Parnasse, Décadents, Symbolistes, Dada (méfiez vous de la barrière symbolique du siècle franchi), néo romantisme (les filles😉), surréalisme. Ensuite commence une autre histoire.

  • Écriture lourde et masculine, une sorte de masculin tout puissant qui n’avait pas cours dans le classicisme, beaucoup plus androgyne.

Le débat des romantiques sur le génie créatif qui proviendrait de Dieu (vous savez lequel) reste intéressant. Il y avait beaucoup d’orphelins parmi eux. Selon les surréalistes qui volerent tout aux dada, c’était uniquement l’inconscient qui était à l’œuvre.

Elles n’arrivent pas à comprendre que je n’étais pas réceptif à ses histoires comme elles avec leur père. Je les trouvais fausses et lui passais de la pommade.