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Poésie hackée ? Très bien, plus de poésie.

Mais regardez les, œuvrant pour le mal avec la consistance d’un ballon d’hélium. Mon esprit tu te meus, bien loin de ces petits instruments du démon. C’est trop de mal que tu te fais de penser à leur existence. Ils vivent pour le mal, subsistent par le mal, progressent pour le mal. Ne leur offre rien, Florian, rien du tout. Donne leur la misère et laisse les forces nocturnes les envahir. C’est trop à vivre pour une entité d’une telle pureté que de songer à eux. Ils ne savaient que les forces de l’acier et du feu pouvaient être légitimes. Lourde erreur, immense erreur. Irréparable même. C’est bien triste, mais tout est consommé. Oh que j’eus préféré écrire un poème d’une grande pureté, loin de toute névrose, mais l’irréparable a été commis. J’ai demandé au Seigneur s’il pouvait leur rendre la raison, mais rien n’y fait, ils continuent, ils avancent, sans relâche, ils accomplissent leur loi, quel dommage, quel dommage que champ de ruines remplaceront prairies éthérées. Oh mon Dieu, oh qu’il eut été préférable que ma poétique se réalise, oh que je l’eusse mille fois préféré. Ils ont voulu la nuit mon Dieu, l effrayante nuit. Offre leur plus noire encore que toutes les nuits, et mène les innocents vers la lumière hybride, celle du cyborg-test. C’est terrible mon Dieu, terrible. Pourquoi ont-ils voulu la nuit, et qu adviendra t-il après ? Ne voient ils pas déjà le mal venir ?

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