Il y avait au musée du Grand Orient de France, que j’ai visité il y a quelques années, parmi les bibelots en vitrine*, une diffusion sur une télévision d’une personne qui prêchait le néo humain. Je ne dis pas que c’est une idée maçonnique à l’origine – je n’en sais rien – mais elle a été reprise du moins et mise en avant. La maçonnerie a toujours eu un objectif : améliorer et perfectionner l’humain. Mais pas seulement entre eux (eux le sont peut-être déjà), autour d’eux. Quand on a un objectif, on ne peut le laisser vacant, au risque de prêcher dans le vide pour son édification personnelle que l’on est déjà censé avoir obtenue. Ils sont un club de philosophie et de spiritualité pour le profane, mais croyez moi, ce n’est pas seulement un club de lecture. J’ai assisté à quelques uns de leurs discours un peu laborieux et constaté l’existence d’une boîte mail qui était peut-être consacrée à leurs plans, en plus que de leurs planches. Ils vous tiendront les plus beaux discours d’amour si vous leur en parlez, mais en tout cas ils sont bien transhumanistes. À moins qu’ils n’aient des libertés d’opinion ou de pensée cela semble parfaitement convenu au vu de leurs propos, mais au musée du Grand Orient, l’orateur rabachait encore, et encore sur le neo humain. Ce qu’il y a de plus drôle avec eux, c’est leur relation à l’ésotérisme : ce n’est pas fait pour eux (bien qu’il me semble que cela soit plutôt réservé aux femmes chez les Francs-Maçons, les histoires de grigris*). Pour ce qui concerne l’individu, il n’y croît absolument pas.

  • Des recompositions sommaires d’objets antiques, reinterpretes, comme dans l’art des totalitarismes, qui parfois produit de belles choses à son insu.
  • La cuisine est cependant faite par des hommes, les Compagnons de France, car elle est d’un certain prestige plus propre au masculin.*
  • J’ai remarqué que les femmes ont un statut dans la haute gastronomie principalement dans la pâtisserie. *
  • C’est une critique que je fais, pour ceux.lles encore un peu jeunes qui me liraient.

. Il faut tolérer les critiques Florian.

. Oui monsieur mais je ne me suis pas vraiment prononcé ouvertement, je n’ai pas décidé de tout cela.

. Dans ce cas ne te plains pas uniquement quand les choses ne t’arrangent pas mais aussi quand elles t’arrangent.

. Ah mais je suis une spirale ascendante qui….

. Ah*

*Florian établit ici un dialogue humoristique qui ne doit nullement occulter la gravité d’une situation. Son interlocuteur imaginaire, comme dans le précédent avec « madame », a une portée universelle.

Je lis maintenant un article de Nicolas Massol, qui justifie potentiellement la guerre à l’est et au moyen orient, et une nouvelle forme de totalitarisme à venir. Pas un bon journaliste de ce journal.

Le journal Libération m’inspire beaucoup.

L’union européenne.

Je ne vois pas très bien pourquoi on a voulu fonder une union européenne. Parce que les pays d’Europe (les premiers peut-être) étaient petits sur une carte du monde, et que ça faisait joli de les réunir ? Parce que ça aurait fait une jolie concurrence aux États-Unis d’Amérique, et qu’à notre tour on aurait eu les États-Unis d’Europe ? Mais pourquoi donc des états petits à l’échelle du monde ne seraient pas forts et charmants, surtout si plus aucun ne se menaçaient entre eux ? Allaient-ils cultiver un rejet de l’autre, cela m’étonnerait. L’idée n’est pas forcément mauvaise, mais que change t-elle à la culture et à la cohésion de ces pays ? Et où est passé le charme de transporter des produits de contrebande dans son coffre ? Était ce aussi la peur face à un monde de plus en plus global, qui nécessitait ce globalisme, soit un repli sur soi européen ? Ou bien un monde menaçant dont il fallait se protéger, loin du tumulte des pays plus pauvres ?*

  • C’est toujours l’inconscient qui parle, si vous voyez de quelconques allusions. La pensée endophasique que j’ai cultivée en poésie me sert pour la prose et en vérité c’est pareil pour tout le monde.

Déliquescence du matin.

O douceur du matin, les courants entrent
Dans la nouvelle naissance du monde
Les murs deviennent évanescents
Et l’espoir un tourbillon charmant

Des lacets de souvenirs, des projections dans l’avenir
Entêtent les musiques du devenir
Le calme de l’esprit rejoint les tournis
Et les dérives des veilles sont assagies

Florian est lui-même, œuvrant à sa guise
Pour ceux qui le suivent dans la vie infinie
Ils cultivent des principes sans méprises
Et oublient ce qui pu jamais les flétrir

Je ne suis pas dissociatif à certains moment, mais au contraire je reconstitue une cohésion interne voire un être social à ce moment précis. *

  • Interesting

Le social est l’ennemi de la révolution, disait un philosophe.

Vous souvenez vous de la secte de l’holocauste
Belle dame en ce monde exponentiel
La secte du troisième millénaire
Dont le Messie Florian fut le martyr

Parmi ce fin espace où il put vivre
Au sein de la destruction totale
Parmi ce fin espace, qui contenait les univers
Il vaincu le mal radical

Il ne reste que ruines invisibles
Il ne reste rien de l’holocauste
Mais l’âme de Florian qui l’a recouverte
Il ne reste rien que les champs sereins

Et l’âme rieuse de Florian.*

  • L’amoureuse de Florian, diront certains psychanalystes.

Il ne faut jamais écrire de propos stressants avec de la musique bruyante. En fait, il ne faut rien écrire avec de la musique bruyante.