Sauf ? Sauf ? Marceline Desbordes Valmore* ! Vous voyez les filles que vous êtes bien ! Alors ?

  • Elle débordait d’amour. Ah qu’elle ne vint me déborder dans ma couche !*
  • Très drôle Florian.

Après l effroyable pause du romantisme français*, des courants majestueux le remplacerent à toute vitesse : Parnasse, Décadents, Symbolistes, Dada (méfiez vous de la barrière symbolique du siècle franchi), néo romantisme (les filles😉), surréalisme. Ensuite commence une autre histoire.

  • Écriture lourde et masculine, une sorte de masculin tout puissant qui n’avait pas cours dans le classicisme, beaucoup plus androgyne.

Le débat des romantiques sur le génie créatif qui proviendrait de Dieu (vous savez lequel) reste intéressant. Il y avait beaucoup d’orphelins parmi eux. Selon les surréalistes qui volerent tout aux dada, c’était uniquement l’inconscient qui était à l’œuvre.

Elles n’arrivent pas à comprendre que je n’étais pas réceptif à ses histoires comme elles avec leur père. Je les trouvais fausses et lui passais de la pommade.

Comment faites vous pour être si fort demanda t-on à un ermite ? Comme je porte mon pantalon bas et qu’iels tapent sous la ceinture, iels ne peuvent pas atteindre mon deuxième chakras, répondit il.

Ceux qui bâtissent des civilisations sont toujours ceux qui n’en profiteront jamais, et par un drôle de hasard, ils sont les plus joyeux et les plus insouciants dans leur esclavagisme. Ils sont heureux de construire pour les autres ce dont ils ne bénéficieront jamais de leur vie. Mais par extension les puissants n’en bénéficieront peut-être pas non plus. Je dois vous avouer que j’ai toujours été étonné de constater à quel point les gens sont parfois stimulés à bâtir un avenir dont ils ne bénéficieront jamais. Le sens de leur vie me parait obscur.*

*Il y a deux sortes de personnes peut-être qui pourraient comprendre ou penser de telles vérités dérangeantes, la bonne et la mauvaise.

Ce brave Gorbatchev n’y est pour rien dans l’invasion de l’Afghanistan car on ne lui a pas demandé son avis avant de l’envahir. Et lors même que ce ne fut son initiative, ce brave homme, pris au dépourvu pas les siens formula ce bel adage qu’ « on ne refait pas l’histoire ». Quel magnifique adage, n’est-ce pas ? L’un des plus beau sur l’histoire ! Et il n’est pas sorti de nulle part, car cette invasion a eu de lourdes conséquences. Il a été éprouvé. Longuement et durement, avant que de faire surface. Pensez bien à cet adage, et moi-même, Florian Tomasini, j’ai formulé un merveilleux petit adage sur le sens de lhistoire : « L’histoire s’écrit après, pas avant ».

  • Je préfère la musique qui vient du blues que des blancs dégénérés, depuis le tournant psyché. *

*Et la country serait la musique des blancs non dégénérés, qui a donné la musique industrielle c’est ça ?*

*Mais les noirs aussi ont créé une musique industrielle. *

*Mais dis moi la psyché ça vient pas du vaudou ?*

*C’est ce que disaient les blancs qu’ils venaient du vaudou mais ils n’y connaissent rien.*

*Mais il y a eu des noirs quand même dans la psyché ?*

*Oui des occidentalisés.*

*Et dis la fusion c’est pour intégrer le blues à la psyché ?*

*Une sorte de relativisme qui a dégénéré ensuite. *

*Tu crois vraiment qu’on peut limiter la musique à une ethnie, c’est universel ce truc !

Ma sortie d’aujourd’hui (damned star).

Aujourd’hui je suis allé au tabac. Au moment où je suis entré, un individu, petit, sec et rapide est entré. Une personne dont on sent qu’elle tourne à plein régime et à circuit fermé. Quand on est un empathe on sent ce vide qu’il y a chez certaines personnes ainsi que toutes les intentions, directement, comme une forme noire qu’il y a autour d’eux. Il monopolisa la place devant moi longtemps en achetant des tickets de Millionnaire, puis sorti une interminable série de vannes à ce sujet, toujours rapidement, sèchement, bêtement, à vide, comme faisaient les skinheads dans leurs provocations (j’appris ensuite que c’était un Maghrébin). Il disait « ah si je gagne je partirais avec une fille en vacance une semaine, non deux », des choses de ce genre. Il passa ensuite devant moi, car il était sur le côté et je le laissai passer, parfaitement indifférent à ce qui fut l’exploit de sa journée. Il me fit une remarque vaguement menaçante. J’allai ensuite à l’épicerie et il me précéda, car ces gens là qui interviennent à chaque fois connaissent mon parcours (cela donne enfin un sens à leur vie peut-être, je dois être plus efficace que l’autre). J’entrai donc et l’épicier fit tomber une canette de bière, une Heineken, là où je les prends habituellement, afin que son complice puisse faire la remarque suivante : « ne lui donne pas à lui sinon ça va exploser quand il va ouvrir ». Je ne me souviens plus de son petit discours préalable. Je réagis vaguement, habitué du manège permanent de ce genre à chaque fois que je vais dans cette épicerie et dit : « c’est pas celle qu’il y a devant que vous avez fait tombée ? ». L’homme petit et sec dit « non elle est ici », puis paya et s’enfuit. Je demandai ensuite à l’épicier qui était cette personne et il me répondit que c’était le pizzaiolo du restaurant d’en face. « Un Italien ? » lui demandais-je. « Non un Maghrébin me répondit-il, mais aujourd’hui il y a toutes sortes de gens dans les cuisines des pizzerias, des Coréens, etc. ». Je sortis ensuite. Ca me donne quand même une sale impression de savoir que ce genre de personnes me reluquent le cul toute la journée quand je suis chez moi pour ensuite faire ce genre d’actions quand je sors.*

*C’est la vie qu’on m’a offerte depuis 2 décennies, la vie réelle comme dirait François Bégaudeau.