Mon voyage dans l’ouest.

J’ai fait un voyage dans l’ouest américain. Prends garde m’avait on dit, on y rencontre parfois des personnes qui font justice elles-mêmes. Mais guidé par un sentiment intérieur, je rejoignais une terre aride qui me semblait peuplée de fantômes parfumés. Je vis un homme qui, sans que je l’ai remarqué, me rejoignit quelques heures après qu’il m’ait observé. Je t’ai trouvé un nom me dit il : celui qui parle dans l’ombre et la lumière. Notre culture aime la nuance et nous essayons de capturer l’essence et la teinte des éléments et des caractères, comme ce paysage où tu sembles en partie seulement égaré. Je ne sais pas qui il était, je l’ai nommé le prince du Mojave quant à moi.

L’interprétation du monde selon les Pygmées.

Certains dirent que toute l’histoire de la philosophie était accessoire et que les causalités du comportement d’une personne étaient extérieures, merveilleuses ou divines. La philosophie était un effort d’intériorité où l’on a évalué le divin et le merveilleux en soi. Et ces gens là disaient aussi qu’on ne savait rien de telles générations ou de telles personnes, que certaines étaient vides et d’autres pleines, et que les gens se remplissaient selon qu’ils étaient vides ou pleins, et agissaient toujours selon ces lois extérieures.

Auteur : Florian Tomasini.

Les idées claires et distinctes.

La pensée des idées claires et distinctes est le propre de la raison. Tout ce que nous concevons à la lumière de la raison se veut clair et distinct, donc vrai. Tant que nous discernerons les choses clairement et distinctement, nous ne prendrons pas le faux pour le vrai.  Dans son Discours de la méthode, Descartes observe tout de même un écueil, il se rend bien compte qu’il y a quelque difficulté à bien remarquer quelles sont les idées que nous concevons clairement et distinctement. Comme s’il disait qu’il y a quelque difficulté à bien juger et à bien user de notre raison, de notre faculté de discernement. (…)

Auteur : Emmanuel Avonyo.

Article « Qu’est ce que les Lumières ? » (Wikipedia).

Minorité et majorité

Kant poursuit sa réflexion grâce au jeu d’opposition entre minorité (Unmündigkeit (de)) la majorité (Mündigkeit (de)). Devenir majeur est pour lui le but à atteindre d’une raison « éclairée », car être majeur signifie raisonner par soi-même. Kant se montre sévère envers tous ceux qui, pour la plupart, suivent leurs « tuteurs » autoproclamés, se laissent guider et ainsi se dispensent de penser.

Les « adultes mineurs » se complaisent dans cet état parce qu’ils sont « lâches » et « paresseux » ou parce qu’ils n’osent plus prendre leurs propres décisions à la suite d’une mauvaise expérience. Cet état de minorité devient alors une seconde nature, on n’ose plus faire usage de son « propre entendement », d’où « Sapere aude ! » (« Aie le courage de savoir ! / Ose savoir ! »). Il est indispensable selon lui de vivre sa propre expérience et de subir des échecs, tel un enfant qui apprend à marcher et qui trébuche et tombe au début, afin d’apprendre à les éviter et d’atteindre la majorité. La seule façon d’apprendre à un homme à penser, selon lui, est de le laisser tenter lui-même.

L’éteint crions de ta voix.
L’éteint grillon de ta voix.
L’éteint sillon de ta voix.

L’éteint crayon de ta voix.
L’éteint scions de ta voix.
L’éteint grêlon de ta voix.

L’éteint mignon de ta voix.
L’éteint frayons de ta voix.
L’éteint vairon de ta voix.

L’ensemble de causes et de conséquences aristotelicien crée une bulle d’une rare finesse relative, un véritable nirvana bouddhique. Il n’y a jamais eu de schisme entre l’orient et l’occident, c’est un vieux préjugé de marins alcoolisés.

Mes chers compatriotes.

Nous sommes en guerre contre un ennemi qui a germé depuis un demi siècle en France et en occident. Un ennemi sournois et invisible. Cet ennemi a été délivré de sa cage par ce qui en l’homme était la tentation de ce mal. Ennemi de la morale la plus basique et du sens commun le plus noble. Nombre de chefs d’états du monde entier, qui sont loin d’être irréprochables, y ont vu un danger et se sont même sentis offensés. Cet ennemi masqué et tordu, qui est revenu avec sa cohorte de chaos et de préjugés, s’est répandu comme une flaque sur notre nation et l’occident, véhiculant toutes les tares de chacun et drainant les caractères les plus élémentaires de l’humain. Il est temps de passer à de plus nobles ambitions que les petites sournoiseries de chacun, qui se sont réduites à des faveurs d’un autre temps. Je suis la victime première de cette engeance morale, qui n’a choqué presque personne dans un premier temps. Comme vous le savez, il n’y a plus de gouvernement à l’heure actuelle mais il sera remplacé. Espérons qu’il soit épargné par l’ambition et la petitesse.