Ma vie.

Je suis véritablement enfoui dans un corset de situations imaginaires bien souvent, que je me délecte à reproduire, car le réel ne me suffit pas, il me fait mal, il me donne des angines de poitrine. Dans ces situations délicieuses que vous avez filmées depuis 43 ans sans n’y rien comprendre, il n’y a aucune confusion, mais une haute raison et un profond ludisme. Je me suis parfois bêtement énervé au vu de ma situation, mais maintenant je la connais (😉) et mes colères passagères sont réussies et raisonnables. Oui c’est ma haute raison qui m’a conduit à l’imaginaire et maintenu en vie. Vous ne pouvez pas vous imaginer tout ce que j’ai vécu : 1 million de vies réussies. Parfois, maintenant, j’essaye de vous expliquer plus clairement ce qu’il se passe, ça peut faire des one man show, mais il ne faut pas en abuser non plus (c’est mauvais pour la santé). Il n’y a que de la finesse la plus subtile en moi, et toute ma vie est un monde que j’ai bâti pour en fuir de sinistres et violents, et qui n appartient strictement qu’à moi et est par définition, irreproductible.

Remarque subsidiaire.

Vous n’avez pas compris, c’est lui que je parodiais avec cette histoire de « fâché », lui qui voit des fachos quand il est fâché, moi jamais. Tout est bourré d’amalgames sonores de ce genre dans ses discours. Ce ne sont pas même des lapsus, mais une bouillie mentale.

Grunge : g + cringe

Punk : pan + puke

Factualités et Leçon pour les enfants.

Le sadisme érigé en vertu, le crime en norme, le mal en un bien collectif, l’opinion oiseuse et les croyances abracadabrantes en un avenir radieux, ce mal, qui a été concrétisé par une série d’actes orientés vers ma personne, tout cela je l’ai obtenu sans même le savoir. La maladie psychique qui est arrivée ne doit pas être prise pour un alibi, mais une destinée. Si des pervers et des déments relayent ces comportements comme justes et à propos, alors le fascisme obtient une nouvelle naissance d’une ampleur inédite. Le nouveau fascisme, anxyiolisé, où l’on a formé des gens à s’appuyer sur la victime, une seule victime cette fois ci, pour proliférer et exercer ces comportements. La charge de mal capitalisée devient alors hautement inflammable pourrait t-on dire. Les cerveaux malsains qui cautionnent cette barbarie, éminemment perverse, et ayant attendu le lieu et le moment pour exercer ces penchants là ont donc pour eux la responsabilité de ce désastre à venir. Car ce qui a été accumulé, pour une nouvelle fois de manière inédite, et vengé de la même manière, ce prurit qui a été déversé sur l’enfant de Dieu, tel qu’il a été lui même imagé du moins, ce prurit a donc eu des conséquences matérielles sur l’ordre, la morale et le rétablissement dans le cosmos. Le prurit a été vengé par le bien souverain, car la dislocation mentale qui a été sciemment calculée et exercée par le sadisme le plus brut et homologué par l’état, les gouvernements et toutes les structures institutionnelles, cette merde aqueuse que vous avez déversée sur le corps de ce qui est pur, beau et admirable, cette relation biscornue au monde, cette pourriture comportementale ornée de joyeusetés a donc été perçue par les instances véritables qui génèrent les flux vitaux et moraux. On ne sait où ce naufrage inédit mènera, mais il sombre actuellement, ou bien encore le navire de la honte est canonné par l’arsenal de la justice divine.

Comment l’utopie projette du vide sur l’avenir.

Le principe du rêve immanent est pur et autonome, il se suffit à lui-même, se nourrit. C’est le principe de l’immanence, être sa propre nourriture, sa nourriture sans condition. Or s’il on projette ce rêve dans un avenir, la courbe qu’aura fait ce rêve l’aura décharné de sa substance, et son lieu d’atterrissage, une jachère, comme le tableau qui figure dans mon appartement. Une terre désolée, morte, là où les enfants ne rêvent plus, comme dit la panthère. Cette trajectoire, cette projection – car toute projection ne voit pas ce qu’il y a à l’arrivée, dans la réalité brute – ne restitue rien du rêve, il se consume en chemin, et atterrit sur une terre qui n’a jamais eu cours ni lieu. Il se crashe et la brûle, laissant des matières mortes, à moins qu’il n’y ait plus même de matière. La poétique que j’ai pu relater à propos de cela – les terres désolées – n’a pas lieu non plus, elle n’existe que dans la poétique, et pas ailleurs. Celle que j’ai écrite sur les lieux de rêves n’existe qu’en soi aussi. La vérité est que la poésie ne peut servir que soi-même ou d’autres à une échelle réduite, elle n’est pas un programme, elle se décharne si elle est utilisée, et si elle est subtilisée, elle détruit, car l’essence de son désir qui était amour – je suis amour – devient alors destruction, rapt, viol. L’essence de la poésie est floue, et n’existe que dans l’immanence, ce qui est produit par soi, ce qui vient de soi, ce qui s’entretient par soi, arrive par soi. Le reste est capitalisation, projection et désastre.

Saviez-vous qu’après les attentats du 11.09, Saddam Hussein a appelé Georges W. Bush pour lui dire : « Nous allons enfin pouvoir nous réconcilier en luttant ensemble contre le terrorisme. » ?

Moralité.

Il ne faut jamais écouter un pervers narcissique, c’est une usine 🏭 à mensonges.

🤷‍♀️🤷‍♀️🤷‍♀️

Être un peu méchant avec une personne qu’on aime, et donc qu’on jalouse, c’est normal et c’est une bonne chose. Mais être uniquement méchant, ça s’appelle le sadisme, et c’est une bien mauvaise technique pour soi. C’est masochiste tout autant, puisque détruire la personne qu’on aime ou qu’on voudrait être, c’est se détruire, c’est se suicider. C’est erroné, comme vos théories. Cela génère le nihilisme, la guerre, le mal, l’ignorance, le malheur aux générations. Vous êtes bien étranges, vous avez tout inversé, et l’amour a fichu le camp. Regardez il est parti. Ils sont partis, le beau, le bien et le vrai. Il reste l’inverse, et vous le savez. Mais merci quand-même. Je savais que j’étais terrible, mais pas à ce point là. On dirait que vous m’avez légèrement surestimé. Mais je le sens en moi, je suis vraiment terrible.

Vous avez transformé le drame en comédie…

Le mythe de Calgon

Mes chaussettes avaient été séparées de la boule originelle de ma machine à laver et elles ont retrouvé leur moitié hahahaha !