Dans les bras de la cyamémazine

Dans les bras de la cyamémazine Je ne pense à rien Pas même aux orchidées sauvages Ni aux étalages des marchands de fruits Qui lentement se décomposent Dans l’air affable de ma chambre Je vois des mouvements lumineux Sur la décoration de ma lampe Et passe mon doigt pour faire défiler Les stries.