C’est très facile de repérer des gens stupides. Il suffit de tenir des propos stupides et ils s’en tiendront uniquement à ces propos.
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- 7 octobre 2025 – 16 h 12 min
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- Florian
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Je savais qu’un poème s’appelait La nuit d’octobre mais je pensais qu’il était de Nerval.
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- 6 octobre 2025 – 20 h 06 min
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- Florian
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Platon était ce qu’on appelait dans la Grèce antique un poète, c’est à dire un littérateur, un auteur de théâtre, quelqu’un qui mettait en scène des personnages. Cependant Platon ne partageait pas l’idée de la poésie comme un idéal de vie, car Platon raisonne toujours en idéal de vie, plus que selon une idée pure ou une affection personnelle. Platon ne détestait pas la poétique pure, la poésie, mais il ne la voyait pas comme un idéal de vie crédible sur le long terme, comme une république possible.*
- Ah d’accord.*
- J’arrange un peu les choses, j’articule les idées.
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- 6 octobre 2025 – 18 h 09 min
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- Florian
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Feu sur les flotilles
Feu sur les chaumières
Feu sur les empires !
Feu sur l’infamie
Feu sur les infants
Feu sur les faons !
Feu sur les façons
Feu sur l irraison
Feu sur tous temps !
Feu sur les poètes
Feu sur les affaires
Feu sur les retraites !
Feu sur les frères
Feu sur les ennemis
Feu sur les égalitaires !
Feu sur les révolutions
Feu sur les monarchies
Feu sur les modérations !
Feu sur les traditions
Feu sur les mormons
Feu sur le progrès !*
- Florian Tomasini joue ici avec le double sens du mot « Feu ».
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- 6 octobre 2025 – 11 h 07 min
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- Florian
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Dès qu’une pensée s’incarne, elle crée un empire futur. Elle a besoin de prendre racine et de cultiver la terre, d’exploiter des ressources. Il n’y a que le rêve qui lui échappe. On a tellement peur d’une civilisation sans rêve, car c’est la mort du rêve qui tue les civilisations. On entend parfois parler d’une civilisation du rêve, mais cela n’a aucun sens. Cela n’est pas un empire.
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- 6 octobre 2025 – 10 h 40 min
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- Florian
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Il y a un paradoxe dans la pensée sociale, égalitaire, révolutionnaire ou utopique, c’est qu’elle perçoit seulement l’instant présent. Cela est difficile à dire, voire terrifiant, mais leurs militants combattent une injustice présente, ils ne peuvent se défaire du présent, le présent les obsede, parfois terrible lui aussi, mais souvent loin dans l’espace. S’ils pensent à l’avenir, c’est dans le danger qu’ils combattent, et c’est cela qui alimente leur présent, ce n’est pas eux-mêmes, ni l’avenir, mais une peur d’échapper au présent. Leur présent en vérité, n’a aucun avenir.
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- 6 octobre 2025 – 10 h 31 min
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- Florian
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J’ai eu comme un soubresaut au cœur
Et mon sang s’est pris dans les mailles
D’un filet que l’on avait cousu pour moi
C’était une autre réalité, elle est advenue
Lorsque je me repaissais quelque peu
Une amie m’avait envoyé des nouvelles
Et je songeais à un beau débarcadère
Le long de ses cheveux noirs et noueux
J’ai ensuite bifurqué vers une plage
Et des soleils radieux se touchaient
Un hémisphère plus beau encore
Que ses paroles mêlées à ses cheveux
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- 6 octobre 2025 – 3 h 36 min
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- Florian
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C’est la fin du monde !
Ma belle stationne devant le fleuve
La brume est une deuxième seconde
Sur ses hanches fécondes
J’avais demandé au président de la république
D’obtenir la paix entre les nations
Je ne sais s’il m’a entendu
Maintenant je sais que c’est la fin du monde
Les habitants sont rares
Il leur est arrivé un grand mal
Une frayeur a envahi les régions
On ne sait plus rien de la situation
Elle semble rire et ne se soucier de rien
C’est une aubaine pour nous
On s’est rencontré ce matin
Et je la connaissais depuis trois saisons.
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- 6 octobre 2025 – 3 h 10 min
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- Florian
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Les nuances jadis faisaient la raison. Quand la neige apparaissait l’hiver, c’étaient des volutes d’autres temps plus anciens. Des étincelles de cristal sauvaient les esprits. Il y avait un tel amoncellement de nuances, que les cerveaux s epaississaient, et la candeur gracieuse des esprits découvrait chaque cristal comme le royaume manquant. Car il manquait toujours une chose à la nature et aux cités. On l’observait sur des assiettes savantes, qui nous apprenaient comme les paysages sont plus profonds dans le rêve qu’au dehors.
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- 6 octobre 2025 – 3 h 00 min
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- Florian
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Georges Bataille explique qu’un certain plaisir repose sur la destruction*, un plaisir brutal, bestial, et il le perçoit comme une fatalité. Sa mise en œuvre aura été intéressante. C’est pour le bon plaisir en œuf de pâque qu’il aura été organisé, sur une victime de choix, et sur lequel messieurs dames les béotiens reposent grassement. La situation internationale est un équilibre naturel qui se forme autour de cet instinct primitif, et cette formation satanique initiale, je le rappelle.
- Dans son ouvrage La littérature et le mal et à propos de Sade.
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- 5 octobre 2025 – 22 h 29 min
- Auteur :
- Florian
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