Sachant que Florian est devenu trop cérébral parce qu’il est trop émotif, sujet bac philo :

L’émotion est-elle le revers de l’esprit ?

L’esprit est-il le revers de l’émotion ?

L’émotion peut elle revenir après avoir (momentanément)* disparu ?

  • Ça faut pas le mettre dans la question.

Peut-être que cette dernière question qui n’est pas follement philosophique parlerait plus à certains.

Parce qu’au programme quand j’étais en Terminale, il y avait Les confessions de Saint Augustin, Le traité théologico politique d on sait qui et Les fondements de la métaphysique des moeurs au programme. Pas sûr que ce soit fait pour un adolescent. Je sais pas si c’était fait pour moi, mais j’avais d’autres choses à faire que de devoir me farcir cela en plus. Surtout avant de comprendre le langage de l’idéalisme allemand à cet âge…

Charles Pépin s’il vous plaît.

L’art doit il être pure subjectivité ?

Conseil : ne focalisez pas sur l’art engagé.

L’art ne peut être fait que d’engagement d’ailleurs.

etc…

Et la question de la morale dans l’art mon dieu…

Et l’amour…

Qu’est ce que je fais quand j’ai un doute ? Je coupe le son…. et je le remets pas forcément.

Rien n’est moins sage qu’une image.

C’est parfois flippant mais c’est innocent de tout dire. Une civilisation de restriction de la parole et de moraline serait sans doute bien plus violente.

Le temps.

J’écris sur ce qui m’arrive. Je suis véritablement assailli par le temps de toutes parts. Une spirale de temps. Et ma biographie, inconnue de tant, dans cette spirale et cette tornade. Du temps qui souffle, du temps qui s’engouffre, un monceau de temps s’abat sur moi. Qui suis-je dans le temps ? Dans cette meurtrière, dans cette trape de temps ? Où suis-je ? Dans quel horizon de temps vais je être éconduit, sur quelle grève vais je échouer encore ? Mais vois, on dirait une ligne directrice là bas.

(Suite à un film de bon sang tu mens)

Comme le Bouddha, j’ai été fliqué par toutes les formes de polices existantes dans la civilisation et le cosmos (en fait c’est moi qui emmerde la police). Si je m’en sors je ne devrais pas me réincarner.*

  • Vous avez le droit de vous reconnaître dans ce que je dis.

To be honest with you.

Chez cette merde j’ai de tous temps* senti une annulation radicale de moi-même quand je le voyais. Un air de dire tu n’es rien, tes rêves ne valent rien, tes idéaux ne valent rien, c’est moi qui suis, et tout ce que tu peux être vient de moi (entendez m’appartient).** En vérité bien sûr j’étais tout ce qu’il n’était pas : l’être, le charme de la jeunesse, l’immanence. Je ne sais pas si les gens sont des merdes complexées aussi pour l’avoir suivi ou si il a aggravé leur cas, mais cette sinistre clownerie, vous commencez pour certains à en voir les ficelles et peut-être aussi, à comprendre ce qu’est l’amplitude de l’être, et sa négation : le mal.

* Entendez très souvent.

** Bien que je prenais cela pour une bizarrerie avant de savoir en plus ce qu’il y avait derrière.

Quand les terroirs sont identiques, les particularités nettoyées, les penchants niveles, quand tout suinte le clonage et le même, alors apparaît le monstre de l’appartenance.