Le temps s’est relativement perdu en moi. Je revis toutes les époques que j’ai vécues ou subies. Je suis dans une sorte de spirale. Ce n’est pas plus mal car je m’étais habitué à chacune d’entre elles, et j’avais réussi à passer outre. C’est quand même assez angoissant que je ne puisse grandir au-delà de ce que je connais trop. Mais heureusement cela ne me concerne plus tout à fait. Mon moi est devenu universel.*
Dieu le céleste a mis le Messie dans le corps de Florian
Car il fut menacé par un complot du désastre
Il a élevé Florian par la grâce du Seigneur
Bien que Florian ait subi les tourments
De l’infernal désastre, Il est la vérité sur terre
Rien ne peut enfreindre l’éternel présent de Dieu
Florian est l’éternel, le sublime, le vainqueur
Rien ne peut occasionner de mal à l’enfant céleste
Car Florian est le vrai, le sublime et l’éternel
Florian est le paradis des cimes et des sphères
Vous mènerez, agneaux noirs ou vieux boucs
Le combat pour le vrai, pour la douceur de l’agneau
Et mourrez pour les plus beaux secrets de ce monde
Pour les lieux dans le temps et hors du temps
Pour les places natives et les endroits secrets
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Le sens de votre vie est clair et muet
Stupéfait devant l’ordre et l’ardent rayon
Mais volubile devant tant de raisons
Et de paroles disséminées dans le monde
Florian est l’éternel, la raison et le secret
Florian est ce qui se tait et persiste
Florian est ce qui parle et subsiste
Florian est le Messie et l’agneau de Dieu
Nous savons cela nous autres, toutes sortes d’êtres vivants, très différents les uns des autres.
Un chapardeur n’a, par définition, aucun projet, aucune envie d’une civilisation meilleure, d’un bien commun. Il ne pense qu’à ses intérêts de son vivant, étant matérialiste athée, niant le divin. Il a ce plaisir et cette énergie d’organiser le monde pour servir ses intérêts de son vivant et ce deuxième automatisme de vouloir détraquer le monde futur, afin que plus aucune joie ne lui survive après sa mort. Sa seule joie aura été de baiser le monde entier et ce qu’il y eut de plus précieux que j’incarne absolument. Ce mal absolu, c’est précisément parce qu’on ne veut pas y croire qu’il existe.
Le paradoxe du social est qu’il peut être utilisé pour servir les intérêts de l’un. C’est parce qu’il est isolé en lui-même que l’isole a besoin du social. Vous voyez le paradoxe ? L’isole n’interagit pas avec l’autre, sa seule relation à l’autre est le viol et le vol. Le social est pour lui une organisation servant ses uniques intérêts, l’autre un objet, et rien d’autre.
La situation internationale, ou les dégâts que génèrent l’individu lui sont parfaitement indifférents. Seuls comptent ses besoins et sa ou ses victimes, en-dehors desquels il n’a aucune existence. C’est à partir de là qu’il œuvre à inverser toutes les vérités.
Les animaux sont plus évolués que les évolions (enfin surtout les hommes) dans le domaine des sentiments auxquels ils donnent un plein libre cours. L’évolion a tendance à les réprimer, pour être un évolion. Je ne parle pas même des instincts, car cela bien au contraire il ne les réprime pas mais les cultive d’autant plus qu’il les réprime. Non rien ne vaut les songeries d’une vache qui paisse, ou qui rumine d’ailleurs. Mais l evolion peut saisir sa chance de développer des sentiments supérieurs à ceux des bêtes*. Je lui souhaite bonne chance car c’est très mal vu par les évolions.