Vous comprenez maintenant quel est le paradoxe de l’esprit et du corps ? Eh bien voyez-vous, il ne se résoudra pas par une séparation entre les deux. C’était d’ailleurs la question fondamentale du logos occidental plus ou moins amorcée par Socrate, et dont le premier à remettre cela en question était Aristote, qui était l’élève de Platon. Et l’histoire de la philosophie est une longue évolution à propos de cette question fondamentale, jusqu’à ce qu’elle vole en éclat avec Marx, Nietzsche et Freud et que la phénoménologie a ensuite tenté de résoudre par la vérité qui entre dans un corps et un esprit simultanément. Vous comprenez ? Mais tout cela ne doit pas faire oublier que la philosophie est restée minoritaire dans l’histoire (fort heureusement), et qu’elle est loin d’être loin d’être toute la pensée. Car la tradition de la pensée et la croyance en Dieu n’ont jamais disparu, comme en témoigne par exemple René Guénon qui trouvait tous ces gens là ridicules.
La fonction principale du cerveau est de synthétiser des informations oui oui, c’est ce que vous faites en permanence si vous êtes en bonne santé (c’est ce que disait Kant et il n’a jamais dit que seuls les hommes pouvaient le faire). Savez vous que par conséquent des informations justement catégorisées sont le signe de l’intelligence, plutôt qu’on entend trop souvent que les catégories sont le signe d’un manque d’intelligence ? Voyez vous, si vous savez vous dissoudre dans le réel (poésie) ou dans la pensée, vous synthétiserez d’autant plus rapidement les informations pour être plus performant. Mais faites attention, car se dissoudre dans la poésie ralentit l’activité cérébrale.
Vous ne trouvez pas que c’est normal si l’élément de la poésie est féminin qu’elles écrivent mieux que les hommes ? Elles sont capables aussi de synthétiser des informations avec leur cerveau messieurs, ne vous inquiétez pas.
Je ne pourrais pas tout le temps être gentil avec vous si ma situation ne change pas, et qui fait partie des choses que vous avez à corriger…
Merci les filles, vous avez réalisé le dépassement hégelien qui a généré toute la fulgurance de la modernité. On les a bien eus. Il vous reste quelques choses à corriger encore, vraiment. Par contre ne lisez pas les magazines Elles, Purepeople, Closer, Voici, Public ou Gala, ce sont des masculinistes.
Je suis ravi que les jeunes poétesses aient inversé la donne en poésie dans le domaine du genre. Je n’en demandai pas plus. Des siècles que les hommes avaient le monopole. Et si vous regardez bien : des hommes efféminés pardi (ce qui n’est pas toujours extraordinaire à vrai dire, non pas d’avoir un esprit transgenre, mais d’en distiller une certaine perversité plutôt qu’une positivité). Là où je suis ravi c’est que les femmes ont, avant même de rétablir une certaine parité, rétabli la vérité objective en poésie. Je n’en demandai pas tant. Si les origines de cet état de fait depuis quelques années sont parfois obscures, le résultat est excellent : les femmes écrivent mieux de la poésie que les hommes, et en plus grand nombre, même s’il reste de bons hommes efféminés. Et là où je suis encore plus ravi, c’est qu’elles ont mis un coup sur la tête au monopole de l’humanisme. Elles ont réalisé des théories nietzschéennes sans le savoir, après que les poètes masculins, qui devaient bien avoir conscience de la situation, aient repoussé du bout de la main les femmes dans cet art. Parfait. Et la vérité objective s’en suit : elles ont dépassé les hommes et naturalisé cet art.
J’ai appris qu’une personne, de peu d’importance en soit bien que fort vaniteuse, avec laquelle je ne suis plus ami depuis plus de 20 ans, et qui m’avait isolé pendant ma scolarite préalablement, n’a eu de cesse de profiter de moi lorsqu’elle ne le mérite en rien et de prendre des bénéfices à ma place. C’est pour cela que j’ai écrit des articles hier.