feriae flores

Tournesol.

Tournesol. La partie ombragée du triste tournesol Elonge ses cellules dans un froid printanier La partie ensoleillée tend désespérément Sa corolle vers le soleil despotique d’été

  Gangue de cheveux dont la structure Fomente un couple insensible Impossible trace tactile Où pourtant s’évasent des tannées De pays ouverts par l’échine Exposés à la grêle Rivés à ta bouche et d’impossibles Commissures tremblent comme au chevet Au chevalet de ta présence.

Nuit I Dans la nuit qui s’est tueJe tue le dedans de l’espaceLa poétique de la dépressionN’amène vraiment ses preuvesQu’au goût du somnifère qui fait chanterJe tue d’abord la dépressionPuis je me tue en attendant le soleilJe fonds dans l’air orangé du jourQui s’installe en nervures de fer II C’est évident que la nuit tueEt […]