Archives par catégorie : Poésie

Sous les beaux contours du monde. 0

Je vais si bien monde parfaitMais un phénomène te contreditCe n’est pas même un phénomèneCe sont les virus et les parasites Pourquoi, sous tes dehors si douxDans le grand centre de ton ardeurDans la beauté de tous tes contoursCela peut avoir une existence réelle On ne penserait pas, vieux mondeQu’un tel mal puisse être pensableNi […]

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Ce Florian discourait avec les anges et a eu le monde entier. Il n’écoutait personne et se refugiait dans la musique sans prêter attention aux paroles (bonne raison d’écouter de l’électro). Il a ajusté ses nerfs au cosmos et certaines ont des visées là-dessus mais il n’est pas même un enfant sauvage.

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À partir de 60 ans la beauté de la femme acquiert une puissance inégalée. Son expérience la fait devenir une femme de la nature. Elle fait corps avec le monde, et sa connaissance produit les variétés naturelles les plus réjouissantes, obscures et placides. Elle embrasse le monde dans un souverain bonheur. Elle est fougère, liane, […]

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Fatigué par sa journée, Florian se restaura en mangeant une saucisse et des frites qu’on lui prépara en cuisine. Ayant repris des forces, il fit une promenade digestive puis monta à l’étage pour y passer la nuit. Il écrivit quelques vers, fit une courte lecture et se mit au lit. Quelles aventures m’attendront demain encore […]

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Un monde sans surmoi et sans culpabilité finira très vite en eau de boudin. Les protagonistes le savent et attendent la mort patiemment. Il est étonnant de voir à quel point ils veulent mourir. Leur silence s’étend sur des vastes plaines. Un mutisme effroyable, celui d’une défaite sans combat, s’abat lentement dans une nuit sans […]

Épilogue. 0

Qu’ont elles fait à Florian s’exprima le ciel ? Il est bien trop tard pour noyer un crime pareil. C’est le feu et le fer qui prendront la relève, car mes pleurs n’y suffiront pas.

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Soit répondis je, le ciel s’assombrira devant un crime pareil. À t on déjà vu cela ? Jamais pour sûr repondit une ornière, je n’ai jamais vu cela. Même le rat des villes n’a jamais autant souillé les bois.

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Comment cela dis-je à une souche d’arbre ? Voyez me dit un corbeau, elles ont mendié derrière la fabrique de tilleul, auprès d’un chat estropié, elles ont tout mijoté près de la meule.

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Une fougère me narra mon histoire. Elles jouaient de la guitare me dit un hérisson, et ne pensaient pas être innocentes. Ah ça non continua le chêne, elles ont tout préparé aux premières lueurs de l’aube !

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Cinq cent œufs au plat pour quarante légions, c’est plus qu’il n’en faut, dit le commandant. N’oubliez pas le rhum pour fêter la victoire, et une pierre tombale pour les corneilles, dit l’amiral. Ça va chauffer dit le bombardier !