Ô mon beau sphinx qui parle en toi depuis des millénaires
Tu es toujours aussi beau qu’à la première heure
A peine altéré par le temps
Qui donc t’a cassé le nez
La lâcheté des gens, la jalousie de ces gens
Qui aimeraient ta clairvoyance et ton silence
Ton étrangeté et ta nature première
Tu es civilisé, tu les dépasses tous
Avec ta figure défigurée
Mais ton regard perçant (persan)
Défie les sables et les mouvances
Tu es stable pourtant, sur ce lit d’infortune
Et personne n’oserait te faire disparaitre
Car tu as disparu dans les dunes (oui c’est nul)
Mais tu es présent sur chacune d’elles
Qui se sont effacées
Lorsque tu leur es apparu