Archives par catégorie : Poésies.

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  je suis le violet matinal de paris cette image esthétique, image historique couverture de mousse toits de tôle crémeuse un degré à gravir, ravir au temps solitude ciel entier fait de dorures et de préludes

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  coriace mer d’un bleu vengeur coriace transparence que j’aspire pendu à ses jardins enclos réalité pendue aux millions de jardins le vivant et la mort de telle sorte que le vivant redouble gras et mutiques, une fois de plus supérieurs et lointains gras et mutiques, une fois de plus aux pôles symétriques

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  j’ai marché en un capteur sensible j’ai capté les âges, cela fout quelques céphalées c’est le prix, le prix à payer j’ai marché en capteur sensible que ces capteurs n’aient les dons de l’éternité que le langage soit bien faible, si faible à traduire à la longue, la longue ça fout des céphalées à […]

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NE PAS PARLER lentement dégluti après quelques torsions de bec dans le silence, les cris répétés des albatros, des frégates le festin du pacifique

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  La salive l’écume toute puissante la bile noire Qu’on sente la sécrétion et la bourrasque vaincre Que ça jaillisse et tremble et secoue les phantasmes Suscite le trouble et le sang dans l’amalgame des rues Les chattes inconscientes bues et baveuses les pores Les sinuosités d’escargot les chardons à mâcher Jusqu’au jus extatique un […]

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  je fus follement heureux j’entendais des fleurs bruire des plantes aussi, des feuilles et surtout il y avait tant de veines dans ce ciel tant d’acrobaties, de veilles brisées qu’il m’était impossible de pénétrer l’exacte vérité de ce supplice

Brouillons (2012) 0

j’aime les divisions, les conflits, les lacérationsj’aime l’isolement plus que tout le soi tout puissantj’aime l’amour à vrai dire c’est un bien trop précieuxc’est un bien trop précieux pour être partagévendu avec idiotie, vendu comme je l’ai vuvendu à la connerie s’il existe des havres où l’on peut des quais où boire des ruines où […]

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  Tout se châtrait, et je ne voyais rien MAIS pourtant quels délices en présages quand j’y pense C’est effroyable ce que je la désire Et ce qu’il me faut de force pour l’avoir perdue Pour me dire qu’elle n’est plus qu’une mèche de laine Imbibée quelque part dans la conscience Avec tout un cortège […]

Lol 0

  Moi j’avais la lèvre inférieure pendante, femme Je n’étais pas une marionnette ou un hameçon J’étais homme-Dieu J’étais aimé de Dieu mon père, femme J’avais un soleil tellement fort Une vigne tellement forte Une âme tellement forte Que même les fourmis me suppliaient Il n’y avait pas jusqu’au grillon qui m’encensait J’étais un Dieu […]

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  Je crois que c’est le labeur du soleil Du visage dans le soleil De son muscle tendu De pénétrer la matière qui succombe La tige qui pousse Le bonheur qu’il met à ajouter ses rayons Pour que la calenture prenne Et que la roue soit libre Pourtant pas de souffrance effective Rien qui ne […]