Ce n’est pas tellement que l’individu parle pour ne rien dire, c’est qu’il a cet instinct de position de supériorité propre au colon. Je l’ai entendu expliquer à un pilote d’avion en quoi consistait son métier alors qu’il n’a jamais piloté une minute de sa vie, ou bien expliquer à un plongeur comment plonger alors qu’il ne sait pas même nager. Cette philosophie de la mafia (mais de gauche, donc légitime) a amené tout bon raisonnement à chuter. Les scientifiques eux-mêmes justifient le projet par des aberrations.

Mais comme dirait Rabelais intellect sans affect n’est que ruine de l’âme.

  • En fait c’est pas ça qu’il a dit.

Quel article magistral Florian !

Le serpent pourrait être le symbole de la nuance et de l’intellect, il entre insidieusement dans la pensée, dans un amas, dans une pluralité de discours pour y voir plus clair et percer la compréhension. Il peut paraître agaçant parce qu’il n’est pas compris, parce qu’on ne perçoit pas tous ses mouvements et ce que sa langue olfactive tâte d’air, et peut-être aussi, parce qu’il ne transmet pas justement tout ce qu’il a perçu.

Il n’y a pas une once de pardon en moi envers qui que ce soit. J’entends parler de cela. Il y a de l’oubli, du dépassement, de l’intérêt personnel, de la vie, comme on dit, mais pas une once de pardon. Par stratégie dira t-on. Mais vraiment rien du pardon. Bien au contraire, je ne pardonne strictement rien, que ce soit bien clair, et c’est d’une grande sagesse. Je me réjouis des contre attaque et de la violence en retour, car elle est légitime, et car tout cela dépasse les limites de mon corps, et car la guerre contre le parasitisme est saine, pure et déliquescente.

Une ironie du sort est que leur bibliothèque géante risque un jour de les prévenir de leur immense erreur. Comme pour l’augmentation de l’intelligence… C’est comme si ces gens là construisaient ce qui mettrait fin à leur règne. C’est comme cela que toutes les civilisations se sont éteintes, par ailleurs.*

  • Et en cela je prédis déjà la fin de l hypothétique prochaine civilisation.

Il y avait une théorie selon laquelle les nazis n’auraient pas été jugés au procès de Nuremberg mais se seraient réfugiés sur la lune*, à l’aide d’une fusée construite par le docteur van Braun, en attendant le moment propice pour redescendre.

  • Où l’on est retourné en 1969.

Quand une population ne se rend plus compte qu’elle détruit l’essence même de tout sentiment et de toute valeur, il faut s’attendre au pire.

Le mal, le faux et le laid absolus ont cet attrait qu’ils sont tellement ignobles qu’une âme humaine puisse vouloir capituler sans condition face à eux. Un parasite de forme humaine eut pu incarner une telle abjection qu’il serait devenu le roi du monde.

Le plus simple pour contrôler le monde n’aurait il pas été d’inventer un piège à destruction ? Un lieu ou une personne où chacun puisse établir son désir, ou assouvir sa plusion maximale de destruction, afin ensuite de se soumettre pleinement à l’inventeur de ce piège ? Pour cela il eut fallu rendre possible le plus beau et précieux objet à détruire, afin de rendre maximale la soumission au mal.

Comme dirait André Comte Sponville, le premier travail du philosophe est d’apporter des éléments de réponse plus encore que de poser des questions. C’est quand même pas les doigts de pied en éventail avec une petite bière qu’on exerce cette activité. Pas tout le temps du moins.