Archives par catégorie : Poésies.

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ON ECRIT TOUJOURS SUR LE MAL   Morte et cérébrale Comme un vivant déni De toute chose vulgaire et non originale Elle passe comme la lèvre d’une meurtrière Pur produit du gain génital Et de l’horreur familière Cette peste végétale et lugubre comme une forêt De sel et de pieds longuement trempés Dans la vase […]

Sommeil 0

SOMMEIL   Une bonne nuit de sommeil Ce son des lacs qui reviennent Grands comme des corps, des reines, des plages Septentrionales et vacantes L’étendue intérieure S’intériorise dans les coupes grises Des mers odorantes.

Nouveau poème pour Diogène 0

APHATIE Par définition je fais ce que je veuxDes visions terribles, visent à être comprisesJe tiens à dire que les choses doivent être ainsiTout se précipite vers une diamanterieLa nuit verticale, la nuit de l’intellectSe concentre dans ses joyaux insensiblesL’apathie est un eudémonisme Une force coagule vers le vide,Un concept bien connu des religions orientalesTout […]

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  Elastique cité Elastique vagin qu’est le tien Qui tremble dans le mien, que tu tiens et qui s’étend Dans l’appartement parisien belle femme Belle osmose et beaux cris, piaillements d’oiseaux marins Qui m’entrainent dans le lac immense De tes reins et ton vagin qui les tient Doucereusement comme un venin Une liqueur s’abstient D’ouvrir […]

L’appel terrestre 0

L’APPEL TERRESTRE La route succombe dans le froid de la pluieEt mène au pieu de la raisonVacuité du monde où l’appelRaisonne comme une dangereuse nationRoute de fin annoncée et départ programméDu cerveau immobile dont lobes et cerceauxS’évadent dans la vision du lointain La route terrestre et pluvieuse appelle les dommagesD’un instantané d’essaims et de ruches […]

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  Au fur et à mesure que j’avançais j’entrais Dans le doute de la temporalité La contemporanéité Puisque je m’installais de plus en plus Parmi d’anciennes figures Sans qu’il y en eût une seule D’anciens visages urbains Me subjuguaient Comme si j’entrais dans de la poussière neuve

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  J’étais dans le froid le grand froid, de la plage En fait c’était une forêt Mais vacante comme une plage Lavée, lessivée par les pluies Qui venaient mais Il y a des sentiments au grand froid relatif de l’été Des sentiments eux-mêmes relatifs Mais certains de cet ancrage de l’enfance

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JARDIN Là nous serons le jardin éconduiPar la puissance du désirEt rien ne pourra faire griefAu ciel cuisant et à l’orageDe tempérer leur désastre sur nos veines saillantesL’animal décampe quand vient le crépusculeEt le froid de la vase n’est pas autre choseQu’un désir qui en vient à s’éteindreEt se ravive par des lueurs malsainesDes bêtises […]

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  J’ai l’habileté de n’avoir rien vu et tout perçu Je n’ai pas crevé l’espace Mais une certaine claustration m’a préparé à des délices futurs Où les trains ne déraillent pas Où tout reste muet lorsqu’on ferme les yeux Des corps féminins, parsèment la terre d’effluves violets Et les canaux se choquent à leurs lèvres […]

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Oh Orphée c’est toi qui t’insinuesTu es venu sur la berge et le bord du litLoger le fruit de la nuit comme un râleTout en toi est effusion solaireEternel ombrage des arbresEt clameur de la forêtLes bêtes t’isolent dans leur tanièreEt toi plus humain qu’une idoleTu manies l’esprit et son corps éprisDes choses qui passent […]