Archives par catégorie : Poésies.

La fleur. 0

Le désir entrait comme un phasmeJ’étais la nuit, et la couleurVirait a celle du jour Je n’avais rien que cette mainEt une œuvre du futur, j’étaisSemi dans le cœur D’une tourterelle qui se vengeaitDu malheur cruel, maisÉtait-ce vraiment À qui appartenait ce bonheur.

Lovetta. 0

Je ne pense qu’à ma belle Lovetta et la légèretéPourtant si profonde en elle et pourtantQui me prend avec ses ailes légèresMe sait par le charme de sa voixLa fraicheur de ses organes Je me languis de ma belle Lovetta et n’éprouveQu’un immense désir de te voir, je suis heureuxNageant au parfum de toi parmi […]

Loveta vagina. 0

Ma si belle algale, ma LovetaTon vagin est l’odeur qu’ont pris les mersQuand je me suis acheminé vers toiJe goûtais tout l’embrun de ton âmeBelle pécheresse, tu étais ce tel trésorQue je découvrais au fond des alvéolesDe tes mers construites en archipelsLe goût si subtil, du méandre de tes lèvresJ’aimerais maintenant encore y êtreÀ jamais, […]

Le serpent d’Hippocrate. 0

Un docteur doit être impartial avec son patient sinon il pourrait le découper en tranches pendant une opération ou bien lui couper les pieds pendant un soin de pédicure. Aussi s’il est un humoriste, il ne doit pas rire pendant qu’il l’opère des sinus au risque de lui percer les cloisons et de traverser son […]

L’obscurité. 0

J’étais face à une belle spiraleTu étais cette spiraleEt nous étions dans un bel hiverL’hiver s’habille de spiralesEt des seins pointent dans le noirL’obscurité est parfois si lasseIl n’y a pas âme qui viveSeulement des riverains J’étais si quiet, encense un souverainNous étions deux âmes qui se lassentLa voix est adolescente comme le sont des […]

Les bâtiments. 0

Tu es grande reine conservatriceSeul le poète, seul le poèteChante les feux d’une sirène sur des pavésIl sait voir dans les lumières de la ville plus belle encoreIl encence les lueurs sans travéesLes cœurs qui s’étiolent et sont fortsJe me souviens avoir marché tout procheDe riches bâtiments dont l’austéritéN’était pas moins forte que ton cœur […]

L’innocence des choses. 0

À H. L., si je ne m’abuse. L’innocence des choses, chère à Artaud, est un monde sans connotation, un monde vierge de toute connotation , et sans purisme, qui est le comble de la connotation. C’est pourtant un monde chargé de matière et de métaux de toutes sortes. Un monde lourd de charges sensuelles, lourd […]

Desert dawn. 0

Mes mains bâtissent le monde. On bâtit toujours avec ses mains, on martèle parfois avec un marteau le monde à bâtir, mais ce sont encore ses mains qui bâtissent. Je ne voudrais pas paraitre présomptueux, mais que voulez vous, c’est bien vous qui m’avez apporté ma place respective. Vous y ai-je incité mes chers disciples […]

La pièce manquante du jeu d’échec. 0

J’habite la ville de l’ampoulé, la ville du tit Hugo. Et la ville des frères Lumières. Et celle de Nodier. Moi je m’en fous de la ville où je suis. Je m’en fous de son histoire. D’ailleurs les villes sont construites au bord des cours d’eau, à côté de l’oubli. Moi je m’en fous de […]

Le cœur de la réalité. 0

Je ne sais pas ce que j’ai, je semble totalement dérangé, je comprends après ce qui se passe, bien souvent, il y a un décalage avec le cours du réel. C’était dans ma nature d’être décalé, pour fuir une situation, et cela a eu tendance à se confronter à tant de situations. Mais il n’y […]