Archives par catégorie : Poésies.

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Une marguerite s’éplore dans un champ de lavande. Trois squelettes s’enrhument sur la route du hasard. Derrière un balcon, une rumeur tend à de la lessive une armure de métal en sucre.

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Un orang outan s’écharpe avec une allée de vitres. Sur la page de gauche, alors qu’un ange décore un militaire d’une prune, trois kilos de choux remplacent la république par une sauterelle en bois.

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Ce matin était clair et vide. De beaux objets décidaient de la place du succès, des levants étiolaient la consistante et l’attrait, la semblance d’une devise cachée. Mais il n’y avait rien qu’une fine et vide, un espace incertain. Le terrain que j’avais vu avait l’unité qu’il avait eu, il s’est mis dans le progrès […]

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Une girafe a le dos cassé. Elle s’étire le long d’un pelage de zèbre qui joue aux dés. Sur l’avenue un lampadaire éclaire une bougie. Des montres indiquent qu’il est huit heure.

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J’ai perdu ma chaussette au paradis, et j’ai perdu mon chapeau en enfer. J’ai trouvé une clé par terre et je l’ai mise dans mon radiateur. Il y a un goéland dehors, qui joue de la trompette.

Le paradis. 0

Il n’y a pas de corps au paradis, il n’y a pas même un esprit. En fait il n’y a rien. Il est un espace vide, absolument vide dans lequel on peut penser être, mais qui n’a aucune représentation et n’existe nulle part. Et même lorsque l’on rêvasse devant une image ou fixe un objet, […]

Ô mortels. 0

J’ai trouvé la parade aux problèmes ô mortels, et je suis isolément seul. Oui j’ai trouvé ce qu’il faut faire, depuis longtemps déjà, et cela m’a réduit à l’immobilité. Vous voyez ce monde est instable et chancelant, j’ai trouvé des moyen basiques, qui se sont révélés éternels. Oui ô mortels des vérités se sont révélées […]

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Ma voix est plus belle quand elle est tue, ma voix devient une délicate dent de scie, qui s’efface dans l’atmosphère.

Le poète et les âne.sses. 0

Il était une fois un poète, mais il n’y avait que des ânes et des ânesses autour de lui sur la planète. Parfois de très belles femelles, très douées pour la musique, que le poète n’aurait pas su faire. Il se demandait comment elles pouvaient être des ânesses aussi. Des ânesses subtiles se disait il. […]

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Des pays construisent ce que j’endureEt bâtissent les structures nullesDans le terrain vierge de maigres récitsQui narrent nos essences perdues Dans le lit que nous traversonsDans le produit de nos plaisirsNous pâtissons de ces seuls désirsQui fusionnent dans leur croissance Comme les poutrelles des constructionsComme les arêtes des villesComme les saignées des champsComme nos mouvements […]