Archives par catégorie : Poésies.

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Une pique de plus suit le cerceau des contours. Je suis la phrase des astres, la terre qui se tasse. Sincèrement, je passe mon tour à ce qui me dépasse.

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Je n’ai fait que rire désarmé. Il est temps que je paresse. Je brûle les tas nourriciers. J’envoie l’éthique dans les rochers.

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Les voûtes ne régleront pas le tas de cendre. Personne ne sait triquer les trognons de pomme. Qu’est-ce qu’on attend pour brûler à petit feu ?

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C’est la terreur en Asie du sud est. Des cotonniers savatent les autochtones et des coupes de champagne vomissent des carêmes. Sur la butte aux cailles, des serpents à sonnette éclairent les égarés.

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L’apparence de la civilisation est le meilleur moyen de progresser dans la bestialité. Un singe hurleur pourrait passer pour un flutiste des bois et une baudruche pour un fin rhéteur.

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La terreur des infirmiers est en chute libre. Les ambulances vocifèrent une clameur qui fait peur aux singes. Sur la canopée des arbres, un mandarin joue aux cartes.

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Les plaines de l’infirmerie chantent à tue tête. Les poissons du scandale sèment des bras de marionnettes dans les clous de girofle.

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L’éternité est agréable au chevet des patients. Les infirmières cogitent sur un livre de Descartes. Dans les peines perdues des perfusions, des sérums font leur toilette.

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Le renard des sables est plus doué que le scorpion. Quand il avale son dard, les étoiles disent au scorpion que les pelouses du désert sont parties avec les alouettes.

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Un cœur grand qui hait le néant vaste et noir a acheté un porte manteau. Les vestes des échanges épistolaires souffrent d’une plaie au menton.