Un tablier retrousse les manches du soleil. Des ouvriers sont heureux d’aller au travail. Ils creusent une cité qui grandira demain dans un champ de poivre.
Catégories : Poésies.
Un tablier retrousse les manches du soleil. Des ouvriers sont heureux d’aller au travail. Ils creusent une cité qui grandira demain dans un champ de poivre.
Catégories : Poésies.
Il ne faut pas confondre un instable et quelqu’un qui s’occupe, qui s’observe, qui s’experimente, qui se sonde, comme un docteur et son propre patient. Cette méthode là est rarissime, et je pourrais vous parler du cas Florian longuement. Mon apport vous serait l’aide la plus précieuse.
Catégories : Montaigneries.,Poésies.
Dans un magasin de porcelaine, le loir piétine les peaux de vaches. Des pissotieres pour les miroirs dansent dans des gueules de guenons.
Catégories : Poésies.
Les sauvages cassaient des crânes avec des peaux de bison. Les civilisés s’éclairent avec des lampes à pétrole. C’est le sang du peau rouge qui alimente les dents de la lampe.
Catégories : Poésies.
Les lanternes du nouveau monde sont des balles de billard. Les uns poussent des lits d’hôpitaux, les autres poussent des cris dans des carrières de ciment.
Catégories : Poésies.
Une sangsue passe par là, elle vient dire, au cas où, par hasard, que c’est elle à qui tout revient, tous les mérites, tout ce qui existe. On la surnomme le vautour et elle dit qu’on lui doit tout.
Catégories : Poésies.
Si tout s’emballe je vais te faire manger ta flamme, ramasser les assiettes, éplucher les courgettes, danser sur du feu, ce sera merveilleux.
Catégories : Poésies.
Je suis sur la pointe de l’île. On a volé la vague qu’il y a derrière moi. Je ne peux compter que sur la majesté de mon âme. Il n’y a pas âme qui vive dans la densité de mes flots. Jamais je n’aurais pensé
Catégories : Poésies.