Archives par catégorie : Poésies.

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Les épices sont des chamois aux dents de velours. Quand tourne la grand roue sur l’échine des vautours, les creux de mes tempes touchent leur indicible velours.

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L’ensoleillement des trafics est une haie citronnée. Les pivoines dansent sur des cheminées absconces. Les rêves sont doux dans le chemin des rivières.

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La semence divine n’est dans aucun corps mais dans l’âme du poète. L’aveuglement et l’instinct conduisent à des bizarreries. Il n’y avait plus rien de l’humain, quand la semence fut détruite. Les dieux s’en allèrent, et les anges se retournèrent contre eux-mêmes. On avait inventé des formules oiseuses. Dans le fond des mers les hippocampes […]

L’agneau de Dieu. 0

Aucun enfant n’aura jamais ta douceur Florian, car tu es l’agneau de Dieu. Tu feras bêler les moutons et ruminer les boucs car ton innocence, c’est toi Florian qui l’as construite. Tu t’es perfectionné avec le sang du monde, par toi-même enfant béni. Les forces qui t’alimentent dépendent d’une organisation que tout le monde ignore. […]

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Mes offensives nécessaires vous ayant calmés, feront place les étangs profonds et légers des tempérances altières, les grenailles d’équilibre et les poinçons d’onirisme, des pies voletant dans des bois d’hiver.

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Votre cynisme sera vaincu par la grâce de mon psychisme, par les allées écarlates et marines des confections puisées dans le cœur et la rosace des épidermes terrestres. Les tempes de l’anarchie battront à l’unisson d’un ordre léger venu d’ailleurs.

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Je vais faire régner une magie sur terre comme vous n’en avez jamais vue. Après les offensives, l’air doucereux de ma création emplira le monde de confetti brinquebalants de chauve-souris d’émeraude.

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Ils ne pensaient plus et la science leur avait fabriqué un cerveau de substitution.

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L’armée les soutenait en pilonnant de bombes flower power les positions ennemies. Ils plantèrent des dragons de tartre dans les escaliers des demeures et vendirent des mouches mortes à une Sainte.

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Une nuit ils tronçonnèrent une femme âgée qui était la mère d’un fuyard. Ils tuèrent ensuite les magistrats et les avocats et se rendirent à Bastia. Là ils décidèrent de trafiquer des organes d’enfants.