Archives par catégorie : Poésies.

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J’ai fait du piano dans le champ de l’après midi. Les terrains des métairies dormaient dans mon appartement. Ma cervelle chantait le monde entier toutes les après midis.

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Oh les bougies du dimanche dans le salon. Et le petit tabouret près du lampadaire. Oh le petit salon ferme les paupières. Oh la maison a fait un saut en arrière.

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Les artistes ont besoin de rire pour exister. Le grand artiste est la lumière des lisières électriques. Il existe dans le désir de l’artiste.

Dermatite.(5). Série de 1 à 5 : Sébum lover. 0

Les squames de peaux mortes sont des aurores boréales. Leur goût salé un lustre de chenilles et de prés. Les amours sont dans la verve des vérités.

Indépendance.(4) 0

Il est interdit de jouer avec les mandragores à sept heures. Les bastides décorent les crèves coeur des aurores. Florian est la seule épreuve du dehors.

L’amour en Ukraine. (3) 0

Les champs sont des troubadours de salpêtre. Les bombes se serrent sur l’échine des violettes. Des squelettes chantent les demains vigoureux de l’espoir.

Opéra. (2) 0

L’espiègle seigle joue sur le devant de la scène. Les tartuffes dessinent des aréoles sur des panneaux solaires. La dermatite envoie son sébum d’amour sur la terre.

Sonate pour piano. (1) 0

Les veaux luttent dans ta fumée, sève à port et lacent l’étang du cœur de l’ère mite.

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Les méninges sont des oriflammes brûlantes, les coutures des transversales dans l’appendice des géométries. Les tours chutent sur l’asphalte et les terroirs lisent nos secrets.

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Le monde réagit à mes moindres maux. Mes épaules sont des traverses et ma corne d’espadon une citrouille assisse sur un nénuphar.