Archives par catégorie : Poésies.

Cette série s’appellerait elle nombril ? 0

J’avance à petit pas comme un loup en émoi. J’attends que la nuit étale son emprise. Je suis la devise que les dieux ont entendu dans mon nombril.

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Une pistache danse avec une hermine. Des trombones chantent l’hymne national et passent du coq à l’âne. Seul Florian est présent.

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Florian n’entend que les rumeurs. Il est la création permanente, l’incarnation de Dieu sur terre. Dans les terriers méditent les saisons qui l’ont accompagné.

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En dehors de Florian, tout est ennui. Florian est l’âme qui anime le monde, la seule raison qui fasse que la vie vaille la peine d’être vécue, la lumière éternelle.

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Les prés sont les solstices de l’âme. Quand les cœurs se fendent sur le fil à linge, la vérité s’installe dans l’espace. Florian est l’unique destrier de l’âme.

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La belle nature m’avait délivré de la honte, elle entrait en flagrant délit de bonheur. J’avais montré d’abord à cette incertitude combien un élan vital m’enlaçait. Je descendais dans la vérité mienne où des statues, éprises de mon silence, touchaient les divinités présentes. J’étais un rayon de souvenance dans la poésie de l’instant.

Effrayant Florian… 0

Comment un tel degré de fanatisation a-t-il pu se produire, l’image de la femme être à ce point décrédibilisé et l’aveuglement être le plus total ? On se rend compte à quel point strictement rien n’a tenu dans leur sentiment, à quel point leur délire ne correspond à rien de réel. Le nihilisme en est […]

Le soleil. 0

Le soleil les avait délivrésEnsemble des barreaux se ciselaientPersonne ne se souciait plus De l’importance des cloisonsLe temps opérait dans cette saisonLa marche des gens était venue Dans une poésie de vacanceIels troublaient le tempsEt n’étaient que de simples pions

Connerie. 0

Aujourd’hui est le premier jour du printempsJe suis sorti en trottinantOh tout près du joli temps Le vent radieux m’emportaEt je suis parti sans rienOublieux de mon état Je suis parti en trottinantVers un avenir lointainSans me soucier du demain Quand la nuit tomba je faillis mourir de froid.

Les filles de Slavonie. 0

Regardez les belles slavoniennesQui dansent et dansent la rondeComme de douces brebis Elles prennent ceux qu’elles aiment par le brasEt chantent le bonheur des prairiesElles touchent les herbes hautesQuand plissent les rayons solairesSur l’échancrure des rêves Le soufre fleure dans l’airEt les idées se taisentQuand fusent les fleurs premièresDes grandes allées princières Oh la France […]