Archives par catégorie : Poésies.

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Trois acolytes alcooliques chantent à tue-tête. Ils mangent la chèvre de Chagall sur un dessin d’opale. La lune remue ses lèvres comme une estrade automnale.

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Les colombes dansent sur le parvis de Notre Dame. Les nouveaux vitraux sont en émoi sur le bout des phalanges de la Seine. Une pivoine se dore au soleil en remuant les membres.

Amuserie (bouffonnerie baudelairienne) 0

Je fus relâché du purgatoire au bout de quarante jour et eus droit au paradis. Après avoir poussé la porte, on m’observa d’une étrange façon qui sembla de la convoitise. On m’avait préparé une réception. Des gens louchaient comme s’il avaient des arrières pensées dont je croyais le paradis exempt. Beaucoup avaient des imperfections sur […]

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Mes chants se taisent.

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Il n’y a pas de nouvelle ère, mais il y a un nouveau jour. Tu sens son apparence de bouc bondir sur des dunes. Il mange seul dans les rochers. C’est le bouc des cimes rocheuses. Tu entrevois la lumière nouvelle, mais cela n’est rien encore, car la nuit est plus belle. Il n’y a […]

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Nos jeux se sont amoncelés dans une vague féroce. Le ciel transige avec l’appréhension de nos cimes. Dans le voile se déchire le caprice du jour.

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Les tempes de ces longues affaires traînent sur l’épave de nos aventures. Elles témoignent d’une brisure dans l’apparence du jour. Je suis immergé dans une lumière artificielle.

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L’éveil est la rose de l’espace dans le bourgeon de la vie. Mon travail est de prendre les courants dans le ciel du temps. Les carapaces ouvrent leur ailes.

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La nature est faite de cycles. Les chiffres règnent. Les chiffres décident de la nature. Mes voisins me dérangent car ils sont orphelins. Je sais où s’étend mon unique désir.

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Une abeille vole au-dessus d’une arête rocheuse. Mon bonheur n’était pas total. L’abeille m’a dit que le dehors était un chaos de montagne. L’abeille s’est élancée dans le vide. Elle était un programme.