Archives par catégorie : Poésies.

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SEINS   Tes deux protubérances Comme des ballons dégonflés Où pendent les foisons et les sangs Assoiffés des mondes Tes deux agissements Restant fébriles à l’approche des mondes Deux stagnations chancelantes Eruptives Glacées dans la raison du monde Tes deux préceptes qui font le mouvement Et la tragédie Ces deux choses qui nous congédient Emettent […]

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PROMONTOIRE Ereintés par cet abrupt promontoireCette herbe trop vivacePlantain aux riches vertusNous avons traverséA la verticale la poix des mersDans une substance oscillanteLa vibration nous a menésAu plus plat des terre-pleins Sans qu’aucun nomNe vienne troubler cette absence

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VOLETS CLOS   L’homme a fait La belle chose que je contemple Inactif ouvrier de l’affect L’homme s’est révulsé Laissant la vacance vacante Il ne reste rien de l’homme Qu’un rêve expulsé

Hammershoi 0

Hammershoi   Comme une lumière de cire Une cire qui coule Embue tout en éclairant La surface limoneuse La liquidité spatiale De cette même cire qui fond N’en finit pas de fondre Sur des visages étangs Des meubles paysans Des boudoirs recueillis Tant cette flamme Brûle d’un feu incolore D’une souffrance indolore

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  L’évasement du soleil Ne se mêle A la température Et l’activité scolaire Qu’au sursis Laissé par des voûtes vacantes **   Rien d’autre que l’appareil Rivé à la liberté Au chant diurne qui resserre Et tresse les liens de l’affectivité

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  1. L’organique crie sa détresse D’appartenir Au jour Qui croît tout en déclamant Ses lumières nouvelles Ses lueurs froides Saisies par des mains de charretier     2. Matin où Dans le lever de lueurs et l’inexorable Temps aplati Se dresse la croupe de l’angoisse Et des salves de vérités Partent en quête de […]

Marseille 1

MARSEILLE   Pas de poésie du froid Mais la vérité dans les transversales La buée chaude de midi Et l’exclamation du soir Dans le bois fendu de la cité Qui ne gît qu’au sud De soi Les immeubles sont témoins De la sévérité du soir Qui devient légère Au contact De soi L’évasement des têtes […]

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  Dans l’évasement Des pots noirs de la fenêtre Tremble un iris de fille Quatre loups assistent au dépotage

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CELA Cela se greffe à la lèvre inférieureQui sous un rictus répriméCharrie des bois qui pourrissentDes terres ayant vu des foulées de prophètesDes hérésies qui maintenant se soulèventEt touchent à l’algèbre vainqueurDes comédies grasses de l’instant IRONIE Ca ne va pas se solder par un cuisant échecCar dans le sang de ta jugulaireSe régule la […]

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  Pauvre fadasse Tu animes des dépressions avec ton jouir Tes petits trophées de femme banale Incompréhensible gonzesse Agitant son sucre dans de l’eau aseptisée Pauvres fadaises que tes sourires mielleux Tes cris de souris cristalline dans des gants de cuisine Latex de l’esprit et ventouse de l’âme Tu sens la lavande hybride qui n’a […]