octobre 29th, 2020 § § permalink
ses précieux conseils vont t’éconduire
vers d’autres femmes dont la semence
toute aussi brûlante aura de claires manières
de t’éconduire encore ailleurs
dans ce jeu de labyrinthes
les mensonges et la virtualité essaiment
dans le grand bordel du monde
les uns ne savent même pas qu’ils ne tiennent à rien
et que leur système est une miette
conçue pour durer
octobre 28th, 2020 § § permalink
TOI, ANCIENNE FILLE
La falaise de ton cul
je t’ai bien comprise
tu aimes la luxure
tu aimes la pourriture
quand elle est spiritualisée
tu n’es pas de ce monde
comme une onde parcourt
les prétendues plaines
désertes et pleines
d’une idée mièvre
il faut pour cela sentir le monde
et sa chair qui n’est pas autre
qu’une grande luxure
offerte à l’onde
octobre 24th, 2020 § § permalink
OCEANO NOX
ton soleil où se déposent quelque part
des ramures célestes de brièveté
des échancrures de magma
toi simple babil de tendres dieux
et feuille qui étonnement a pu être
une nature recouvrant les cieux
d’autres désirs encore
que ton seul élan et ton seul squelette
transparence où sont posées
les gazes et les manifestations
d’une supposée planète
débris où le levain a pris
sans même savoir que tu es l’unique ramure
et l’unique feuille chue
ma fêlure se donne à toi comme une fenêtre
sur des champs et des postures
sur la disparition de l’être
octobre 22nd, 2020 § § permalink
Je fais le ménage sur mon blog pour l’année 2020.
octobre 19th, 2020 § § permalink
ÉCRIT À LA MAIN
Ils ont le visage bizarre et étrange
car ils n’ont pas conscience de la science
ce sont des anomalies qui excellent
dans la difficile vertu d’être premiers
Mais l’antiquité excelle
à n’être jamais qu’un homme
à l’œuvre d’une indicible différence.
octobre 16th, 2020 § § permalink
Les harpies mangent les dorsales
la dorure inexistante d’une bulle
où ne sont rien que débris et lambris
je suis muet, dans la contrefaçon des villes
je suis endolori par une balle déserte
des appréhensions comme des hêtres
suggèrent une nouvelle machine
où l’on noie et l’on mange au buffet
des autres demeures et des plaques
funéraires imbriquées dans de l’asphalte
un ancien monde se mêle à nos jours
où l’on dort et touche des voies et du fer
des lois qui ne sont plus que suspens
éphémérides de pesanteur et de grâce
abolies par un cercle de danseurs
octobre 14th, 2020 § § permalink
AILLEURS
Toi la dénommée fustige en ce siècle
un carnaval d’erreurs
c’est en prenant du bras
les longues aspirations et certains obstacles
que se vendent les clameurs
en dénigrant les phrases et les autels
c’est en soumettant l’ardeur aux toits
et aux crânes où sont logés l’espiègle
lenteur que se forment des mers
les erreurs bâtissent la sage et pleine vérité
c’est une gageure d’être dans les pieds
d’une table qui sévit dans un autre lieu
la principauté débordée où sont
d’autres levées d’un paysage
octobre 10th, 2020 § § permalink
Nox nouvelle prémisse
nox est la nuit qui tient le magma
mais les élancées de corail dans la limite rouge
nox est la plante qui fusionne avec les étendues
qui sont des visages creusés par une gravité
le sel du jour est loin tant qu’il tient encore
dans la même manie et le même liquide
d’une bouche et des lointaines joues
des rides de fumeurs et des plaintes jalousent
la propriété des biens qui se succèdent
itinérant dans l’allée qui ne devient
qu’une caillasse sèche des habitudes
mais la nuit survient quand le fossé se creuse
octobre 6th, 2020 § § permalink
FINIR
La pierre est un élément qui s’inscrit
dans le devenir étant
fin de la dissipation
et désamour entrant dans les cornes et les revers
je pense qu’il y a une nature en filigrane
dans le rocher où je me terre
il y a une nature en verre
dans le serment que je me fais si bien que les nuits
sont des aires où je ne joue plus
à transparaitre
mais être le véritable défi (qui m’oblitère)
je suis meurtri en ma souche
quand ne viennent les respirations s’abandonner
l’impeccable douceur des cordes
se veulent d’autres océans
ou bien seulement l’image présente
verte et grise
verte comme la douceur
octobre 5th, 2020 § § permalink
tu étais l’alcool
dans la cité perdue il subsiste
l’élan d’une bière nocturne
il y a le gel qui devient feu
et la nauséabonde vérité qu’être n’est rien
et que le reste est une luxure pourrie
on ne sait rien tant qu’on n’a vécu
des lois qui oblitèrent la cigarette
et le poinçon des années à la recherche
de bondieuseries, de foutreries qui suppléent
à la lamentation de l’être
il faut disparaitre dans les nuées
et apparaitre le soir comme le teint
d’une vertue sereine
les pions s’apaisent quand ils se détachent
des volcans qui les drainent
les pions sont une nuée transversale
dans le teint fondamental.