24.04.19

by Florian

 

La bêtise des destructeurs et des ignorants
Navigue, à pleine brise
Sur la mer odorante. Ces salauds,
Gavés de gourmandises
Prêchent l’eau bénite et morbide
À la face de l’océan.

Dans l’estuaire apatride
Vit le gisant
Écoutant d’une oreille attentive
Le bruissement du temps

Mais beaucoup de poètes aussi sont des cons. Ne sachant offrir leur bonheur
À d’autres choses que leur orgueil
De se croire uniques.
Ces minables sont tous les mêmes et pires que les autres.

Le monde ne vous appartient pas. Offrez quelque chose
À quelqu’un d’autre que vous même.