by Florian

MALAISE

Période d’angoisse
où le bain mortifère du va-et-vient de la sagesse
vient culbuter sur un lointain effroi
d’être livré à soi et qui rend beau
c’est dans les tangentes d’un autre réel
que se construisent des esprits apparentés
des soulèvements secondaires
mais qui déblaient le fond des océans.
Dans le vaste palais, riche
comme le calcium des eaux
est la prière première
du beau accumulé

il n’y a pas de raison que la sagesse vienne
en d’autres lieux qu’un émoi
une lumière nocturne
un entretien avec ce qui porte en soi
de longues racines.