Aragon est le poète de la convenance, des brins de muguet et du premier mai (bien qu’il ait pu faire de la poésie en prose plus élaborée), il plait au peuple, aux congés payés, aux plages du sud et à Saint Germain (des prés). Eluard entame un processus d’hybridification plus étrange auquel le peuple doit accorder plus de soupçons, ne sachant exactement d’où provient ce mystère et cette étrangeté qui ne l’atteint peut-être pas. Quant au dernier, il frise un inconnu inintelligible, illisible, comme une rayure vivante sur les bouquets de lavande du premier.