Le personnage de Scarbo, sorti de l’imaginaire de Bertrand, est coincé dans des boiseries, des charpentes, des greniers. C’est un homme de fondation, d ossature. J’ai souvent eu l’impression d’être à la place de ce squelette, et c’est de là que m’est venue l’idée du terme emboisé. Il est nocturne, comme le titre du recueil où il apparaît. Je ne l’aime pas et personne ne l’aime. Personne n’aime Scarbo, car il est le signe d’un échec de nos aspirations, d’une mauvaise nuit et d’un cauchemar. Il y a toujours un Scarbo quelque part, qui nous guette et que nous fuyons.

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