Le rimbaldisme consiste à pénétrer le corps du monde. Il n’est pas étonné par une belle vue ou un beau décor car il se connaît. Il est tout le temps beau (le rimbaldisme), ne s’étonne de rien et ne veut rien obtenir, ne rien collectionner. Ses propos sont totalement ordinaires, son discours vaguement scintillant. S’il ne s’étonne pas d’un paysage, ou peu, c’est qu’il n’y voit qu’une longue et lente continuation du reste, et non un objectif, comme le sommet du mont blanc, où il n’irait pour rien au monde tout d’abord par ruse, car on peut y risquer sa vie, mais aussi par intérêt, car on ne peut y boire de l’alcool. C’est de là vient que lui vient sa provocation en utilisant des paysages ordinaires ou délaissés, car il s’y sent bien.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*