« Il est interdit d’interdire » était bien entendu un slogan conjoncturel, genre une révolte contre les censeurs et les proviseurs. Là où cette charge implicite et bon enfant a dévié, c’est qu’elle avait en elle un germe potentiel d’un parfait slogan du totalitarisme. A quel régime totalitaire en effet, ne conviendrait pas cette formule ? Et là où elle pourrait être malicieuse, c’est en gardant son aspect bon enfant…