Finkielkraut avait intitulé un livre La défaite de la pensée au moment où émergeait une pensée nouvelle, qu’il avait tenté de discréditer à la fin par sa représentation du We are the world, we are the children*. Mais qu’est ce qu’une bouffée d’oxygène quand l’avion pique ? C’est l’euphorie avant le crash, c’est de dire aux gens de profiter sans conséquences, c’est de générer des capitaux, plus qu’il n’en existe, c’est de savourer les formes de contre-culture au Palace, c’est Bonne nuit les petits, les Bisounours, le bien contre le mal, mais aussi les Berruriers noirs, Bernard Tapie qui fait de l’exercice. Et tout cela forme un tout cohérent, où tout le monde a sa place, où tout le monde cracke* son oxygène. Il y a aussi de place pour de la critique et des grands auteurs parfois douteux. Mais voudriez vous vous faire chier plutôt que cela ?
- Qu’on peut interpréter comme la forme d’exploitation qui suit celle de l’après guerre.
- Le crack apparaît pour les exclus aussi.