Il m’avait dit une fois, alors qu’il était fou de colère (sa colère éclatait souvent quand l’entreprise en était à ses débuts) : « tu ne comprends pas que tout ce que tu es c’est moi qui l’ai fait ? ». Je fus étonné par la fausseté comme toujours de ses propos mais je m’y attendais quelque part. Je n’ai jamais cru non plus en ses sentiments à part quelques fois où j’ai su avec malice en profiter. Je l’ai compris dès mon plus jeune âge et lui savait pertinemment que je savais qui il était, ce qui le faisait enrager. Quant à son savoir, je ne l’ai jamais remarqué, mais il y avait une certaine idée qu’il en avait. Je ne me souviens pas qu’il m’ait convaincu un jour par ses propos.