by Florian

Il n’y a absolument aucun sens du drame ou richesse intérieure dans ma famille si ce n’est chez moi-même. Ce sens-là est positif et pris sur le registre ou bien d’une affliction ou bien d’un amour de la vie. Or c’est précisément cela qui est rejeté dans ma famille, car envisagé telles une terreur et une menace. Il en résulte une mort intérieure, une haine du vivant et un amour du vide exacerbé. Une sorte de refuge face au sentiment du tragique, et une hypertrophie du moi ridicule chez celui qui pense avoir des attributs dans ce domaine. La confusion et la bêtise deviennent un recours à cette absence de sentiments désirée (cf La cantatrice chauve), mais également une haine de celui qui sait vivre, qui sait ressentir, et une volonté vengeresse de l’acculer ou de le violer, car seul détenteur de ce qui peut être désirable.

On peut bien entendu élargir cela à l’ensemble du panel sociétal.


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