by Florian

Stries

Je marche lentement sur la route
Goudronnée et fine
La route épaisse de souvenirs
Je monte sur les stries de béton
A la surface de la route
Je gravis jusqu’à atteindre
Les pentes et les terres pleins
Des maisons esseulées et belles
Elles sont fleuries et autour
Il y a de larges rangées d’arbres
Je me demande dans ce bonheur où ont pu aller
Les légions qui ont dominé la colline
Les escrocs qui ont chahuté dans les villes
Les bâtisseurs qui sont morts
Ce que sont devenus les constructeurs
De ces cités éternelles.