by Florian

LIENS

J’avais dit que sa tête était un monde à part
posée sur elle-même et brisée
ses racines absconses déposant leurs radicelles
sur le monde environnant
pourquoi alors le contact est-il coupé
pourquoi la semonce qu’il endure
ne verse de ses eaux sur ce vaste monde

son visage à part et ses rêves interminables
murés par le présent et ses évènements
dans l’ancienneté d’un arc dissous
une voûte ambulante dans le cercle du savoir
un entrain à être, par-delà les chaînes.